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Le Louvre - Les statues Grecques et Romaines.
Fin 2017 j'avais présenté un article consacré aux collections grecques du musée du Louvre, au début de cette année 2022 je suis retourné voir ces collections, je vous propose une mise à jour de l'article de 2017 avec des photographies complémentaires.
Je propose une nouvelle révision d'avril 2022, en ajoutant deux photographies de la Vénus de Milo sous un angle différent.
Pour cette mise à jour j'ai ajouté des photographies, remplacé des clichés par des nouveaux, modifié quelques commentaires mais l'article n'est pas modifié en profondeur.
Lorsque l'on visite cette partie du musée, c'est également l'occasion de voir des sculptures romaines inspirées par l'art Grec.
Pour commencer une des œuvres principales des collections du Louvre : la Vénus de Milo.
Une autre œuvre célèbre est la Victoire de Samothrace.
Au Louvre cette statue occupe une place privilégiée en haut du grand escalier qui fait la liaison vers les collections.
Au même titre que la Vénus de Milo cette statue est une des œuvres les plus connues du musée.
Les photographies suivantes présentent des œuvres un peu moins célèbres, mais néanmoins remarquables, avec de nombreuses statues, de manière générale les détails de ces statues sont remarquables.
Aphrodite, du type dit "du Capitole" - 2éme siècle ap. JC d'après un original du 3éme / 2éme siècle av. JC
Aphrodite, déesse de l'amour, du type "Vénus Génitrix" - Vers 80/120 ap. JC d'après un original 430 / 400 av. JC
Statue d'Athéna "La pallas de Velletri", réplique romaine de 100 ap. JC d'après un original vers 430 av. JC
Zeus dieu des cieux et de l'Olympe - 2éme siècle après JC d'après un original vers 480 / 450 avant JC
Les photographies suivantes présentent la salle des Cariatides construite par Pierre Lescot au 16e siècle pour le roi Henri II.
Le nom de la salle est lié aux quatre figures féminines sculptées pour soutenir la tribune des musiciens, les cariatides tiennent le rôle de pilier.
Cette salle abrite des copies romaines effectuées d'après des œuvres grecques souvent disparues. La salle et les pièces exposées rendent cet endroit remarquable, peut être une des plus belles salles du musée.
Dans cette salle les oeuvres présentées sont souvent d'époque romaine, avec dans la majorité des cas une inspiration de sculptures grecques.
Pan, dieu protecteur des troupeaux et des bergers - 2éme siècle ap. JC d'après un original vers 100 av. JC
Silène portant Dionysos enfant, fils de Zeus - 1er ou 2éme siècle ap. JC d'après un original vers 300 av. JC
Deux Apollons vainqueurs du monstre Python - vers 130 - 150 ap. JC d'après des originaux vers 300 av. JC
Détail de Artémis , dite "Diane de Gabies", 1er siècle ap. JC d'après un original du 3éme siècle av. JC
Artémis, déesse de la chasse du type dit "Rospigliosi" - 2éme siècle ap. JC d'après un original vers 200 av. JC
Les trois grâces, divinité de la végétation et de la beauté, compagnes du dieu Apollon - 2éme siècle ap. JC
Centaure âgé tourmenté par Eros (Cupidon), réplique romaine du IIéme siècle ap. JC d'après un original du II éme siècle av. JC
La sculpture suivante présente un hermaphrodite endormi, le matelas a été sculpté par Le Bernin au XVII éme siècle. La douceur de la sculpture et le sujet traité rendent la sculpture extraordinaire.
C'est terminé pour cette visite,
Comme souvent j'ai pris un grand plaisir lors de la redécouverte de cette partie du musée, la richesse des collections et la finesse des sculptures méritent une visite spécifique de ces collections,
J'espère que cet article vous donne envie de visiter cette partie du musée, vous pouvez y aller sans réserve !
A bientôt pour de nouvelles visites.
Exposition "Les royaumes oubliés" au Louvre
Il y a quelques semaines j'ai visité une exposition temporaire au musée du Louvre intitulée "Les Royaumes oubliés : de l'empire Hittite aux araméens".
Cette exposition présente des peuples qui vivaient dans la Turquie et la Syrie actuelle, après la disparition de l'empire Hittite de nombreux petits royaumes ont pris place, la plupart m'étaient inconnus : Karkemish, Sam'al, Masuwari, Palastin ...,
La rédaction de l'article est assez compliquée, car l’histoire de cette région et de cette période assez tourmentée !
La visite commence par des sphinx inachevés, ils proviennent du site de Zincirli l'ancienne Sam'al au nord de l'actuelle Syrie.
La photogrpahie suivante présente un moulage d'une créature Hybride
Une stèle dite de Bakhtan est présentée, elle date de la 21éme dynastie égyptienne, mais elle présente un récit datant de Ramsès II période bien antérieure à la date de la stèle.
Ensuite une stèle représentant la déesse Kubala, protectrice de la ville de Karkemish, au sud de l'actuelle turquie.
La photographie suivante présente un relief avec une scène de chasse trouvée dans le royaume de Malizi / Melid.
Ensuite on peut voir le moulage d'un lion gardien qui devait garder l'entrée d'un palais ou d'un temple, de l'empire néo-hittite de Gurgum, situé dans l'actuelle Turquie.
Ensuite une stèle d'un roi de l'ancien royaume de Sam'al.
Une partie importante de l'exposition présente des œuvres monumentales venant de Tell Halaf, au nord de l'actuelle Syrie, œuvres découvertes au début du 20 éme siècle.
Un musée était dédié à ces œuvres à Berlin, mais il fut bombardé en 1943. Les statues avaient beaucoup soufferts en particulier l'incendie qui suivi le bombardement avait fait "exploser" le basalte des statues,
A la chute du mur de Berlin un travail gigantesque de reconstitution a été réalisé ce qui permet aujourd’hui de présenter ces œuvres
Dans la dernière salle deux taureaux monumentaux sont exposés, ils ont été découverts à Arslan Tash au nord de l'actuelle Syrie et gardaient la porte d'entrée d'un temple.
On peut également voir un prisme de Tiglath-Phalasar 1er, ce prisme raconte les campagnes miltaires de ce roi, il a été découvert à Assur l'ancienne capitale de l'Assyrie, dans l'Irak actuel.
Toujours dans la dernière salle sont présentées de petites figurines en ivoire provenant de deux sites principaux Nimrud et Arslan Tash en Irak et au nord de l'actuelle Syrie.
La fin de la visite est consacrée à une période assyrienne et à des mélanges culturels avec des stèles de Sin-Zer-Ibni venant de la région d'Alep, Stéle dite de Shadrafa en Syrie, une plaque représentant une déesse nue en or venant de Chypre.
Pour terminer cette visite, des images plus traditionnelles : celles du batiment et de la pyramide qui fête cette années ses 30 ans !
Je n'avais pas préparé ma visite à l'exposition, sans doute aurais je du me renseigner sur cette période de l'histoire, pour avoir une meilleure compréhension !
A bientôt pour de nouvelles visites !
Le Louvre - Les antiquités orientales.
Le 18 juin je suis allé au Louvre avec comme objectif de visiter les collections des "antiquités orientales".
Les collections présentées dans ce département sont très variées et s'étalent sur une très longue période.
Les collections concernent une vaste zone géographique qui regroupe aujourd'hui l'Irak, la Syrie, l'Iran, la péninsule arabique, la Mésopotamie, ...
Cette visite montre la complexité de cette région avec de nombreuses dynasties, dont une grande partie m'était inconnue.
Ces collections regroupent des codes, des reconstitutions de palais, des statues, des objets de la vie de tous les jours ...
Si vous souhaitez avoir une vision très précise, le site du musée du Louvre propose une présentation détaillée, à l'adresse suivante :
Antiquités orientales | Musée du Louvre | Paris
Le département présente, dans la formation de ses collections - qui comptent plus de 100 000 objets - une originalité par rapport aux autres départements du Louvre : il est lié à la recherche...
http://www.louvre.fr/departments/antiquit%C3%A9s-orientales/presentation
La statuette suivante est assez célèbre, elle correspond à une statue de l'intendant d’Ebih-Il qui a été trouvée sur le site de Mari dans le sud de l'actuel Irak, dans le temple d'Ishtar.
La date de cette superbe statuette est incertaine, soit vers -2340 ans av. JC, soit vers -2250 av. JC.
Les photographies suivantes présentent l'obélisque de Manishtushu, roi d'Akkad. Cet obélisque en diorite est datée vers -2270 ans av. JC.
Comprenant 1519 cases d'écriture, elle mentionne des achats de terrains faits par le roi.
La photographie suivante présente une superbe stèle de victoire de Naram-Sin, roi d'Akkad. Elle est datée vers -2250 ans av. JC.
Elle fut apportée en butin butin de guerre à Sippar / Suse dans l'actuel Iran.
Les images suivantes présentent une statue de Gudea, prince de Lagash. Elle est datée vers -2120 ans av. JC. Cette statue dite au vase jaillissant est dédiée à la déesse Geshtinanna.
Lagash est actuellement située dans le sud de l'actuel Irak.
Les photographies suivantes présentent le code d'Hammurabi, c'est un code juridique Babylonien en écriture cunéiforme, il date de -1750 ans av. JC.
Il a été trouvé à Suse dans l'actuel Iran, il avait été rapporté à Suse en butin de guerre. C'est une pièce très importante des collections du musée.
La statuette ci-dessous représente un des princes qui portaient le titre de shakkanakku et qui dirigea Mari. Cette statuette représente Iddin-El, elle est datée vers -2090 ans av. JC.
Lion de Bronze, trouvé à Mari. Lors des fouilles un lion équivalent a été trouvé, il est conservé à Alep en Syrie.
"Le Kudurru inachevé", vers -1180 ans av. JC, trouvé à Suse. Les kudurrus sont des stèles de donation"
Les reconstitutions suivantes font la part belle à l'ancien palais de Sargon II, ces œuvres monumentales ornaient le palais de ce roi Assyrien. au VIII éme siècle av. JC,
Sargon II qui fut roi d'Assyrie fit construire une nouvelle forteresse baptisée Dur-Sharrukin, à proximité de l'actuelle Khorsabad au nord de l'actuel Irak.
Dans la salle réservée à ce palais on retrouve des taureaux ailés androcéphales, des taureaux de la porte, un héro maîtrisant un lion, le roi Sargon II et un haut dignitaire., ...
Avec la salle des archers de Darius 1er, cette salle est sans doute une des plus impressionnantes de cette partie du musée, c'est absolument splendide.
Après ces images consacrées au palais de Sargon II, quelques photographies d'œuvres diverses.
Lion passant sur un panneau de brique en terre cuite à glaçure, Babylone, époque de Nabuchodonosor II
Reconstitution de la façade des temples dynastiques des rois Shutrukkides, panneau de briques moulées, Suse en Iran, milieu du XII éme siècle av. JC
Dans les collections il y a plusieurs sceaux cylindriques avec ce qu'ils impriment - Celui-ci représente des griffons
Les photographies suivantes présentent des frises des archers du palais de Darius 1er, situé à Suse.
Les frises sont constituées de briques de terre cuite à glaçure et à relief. Elles ornaient l'immense palais de Darius 1er qui régna en Perse, elles sont datées vers -510 av. JC. Des frises provenant de ce palais sont exposées dans différents musées à travers le monde.
La première photographie présente un chapiteau d'une colonne de la salle d'audience de ce palais, cela donne une idée de la taille du batiment.
Dans le même palais se trouvaient des panneaux décoratifs représentant des animaux réels ou imaginaires: lions, griffons, taureaux ailés.
La dernière partie de cette visite est consacrée au levant, qui fut un point de rencontre entre différents mondes. Le levant concernait des pays actuels de la Syrie, du Liban, d'Israel, et Chypre.
Il couvre une période qui commence vers le VII éme siècle av. JC.
Relief funéraire : scène de banquet, trouvé à Palmyre, fin II éme siècle début III éme siècle ap. JC
Vase colossal d'Amathonte, trouvé à Chypre, il servait de réserve d'eau pour les rituels des temples sur l'acropole d'Amathonte.
C'est terminé pour ce long article.
J'espère que vous aurez l'occasion de vous rendre dans cette partie du musée qui est réellement exceptionnelle.
Le Louvre - Splendeurs des oasis d'Ouzbékistan.
Entre Noël et nouvel an je suis retourné au musée du Louvre pour visiter une exposition temporaire consacrée aux trésors de l'Ouzbékistan, ce pays d'Asie centrale
L'exposition montre l'importance de ce pays dans les échanges commerciaux, sur une très longue période.
Des conquêtes anciennes d'Alexandre le Grand, puis l'arrivée du Bouddhisme, puis au VIII éme siècle l'arrivée de l'Islam, puis des conquêtes de Gengis Khan, l'importance de Tamerlan émir et chef de guerre, ...
L'exposition est répartie dans deux parties du musée, la principale dans l'aile Richelieu, mais si vous la visitez, la partie dans les salles des arts de l'Islam présente également des œuvres remarquables !
Position de l'Ouzbékistan.
La première partie de l'exposition se trouve dans l'aile Richelieu, elle présente l'importance de cette région dans les échanges commerciaux, cette partie est intitulée "Le temps des Etats-Oasis et des royaumes : diffusion des cultures à travers les routes de la soie".
L'exposition présente des œuvres sur une très longue période plus d'un millénaire, elle montre l'influence des cultures et également de la religion.
La majorité des œuvres viennent d'Ouzbékistan, mais quelques unes viennenet d'Iran et de Chine.
Miroir chinois d'une tombe princière - Ouzbékistan, koktépé (région de Samarcande) - 2 eme / 1er siècle av. JC.
Dans la dernière partie de l'exposition de l'aile Richelieu, de nombreux ouvrages sont présentés, ils présentent de riches dessins
Carreau en étoile et élément de frise coranique - Iran ou Asie centrale - 14 / 15 éme siècle ap. JC..
Ces photographies sont les dernières de la première partie de l'exposition dans l'aile Richelieu,
Puis l'exposition continue et se termine dans les salles des arts de l'Islam, avec en particulier une superbe peinture murale "la peinture des ambassadeurs".
Une fois de plus une belle visite au Louvre pour découvrir cette exposition. La place et l'importance de l'Ouzbékistan est parfaitement expliquée, en particulier pour les routes commerciales.
Selon votre intérêt vous pourrez y passer 1 h 30 à 2 h, si vous commencez par la partie présentée dans l'aile Richelieu, ne ratez pas la partie exposée dans les salles de "l'art de l'Islam", en particulier pour la superbe "peinture des ambassadeurs"
A bientôt pour de nouvelles visites !
Visite au musée du Louvre-Lens.
Lors de ma visite dans le nord de la France, je me suis rendu au musée du Louvre-Lens.
Ouvert depuis fin 2012 ce musée bénéficie du nom prestigieux du grand musée parisien.
Il est organisé en plusieurs parties dont une exposition permanente "la galerie du temps" et "d'expositions temporaires" au rythme de deux par an.
Ce premier article est consacré à la galerie du temps qui est en accès libre. Dans une même salle elle présente des œuvres couvrant presque 5 000 ans d'histoire, de l'antiquité aux œuvres du 19 éme siècle.
Je reviendrai dans un prochain article sur une exposition temporaire consacrée à Homère.
Toute en longueur la galerie du temps présente trois parties historiques : l'antiquité, le moyen-âge et les temps modernes à partir du XV éme siècle.
Les premières œuvres sont issues de Mésopotamie (Irak actuel), de Babylone, du royaume de Darius, mais également de Grèce.
Idole féminine aux bras croisés (-2700 / -2300 av. JC) / Statue récipient en forme de femme (-900 / -600 av. JC) et fragment de décor de la salle du trône de Darius 1er (-510 av. JC)
L'antiquité égyptienne est bien représentée avec des œuvres de différentes époques, dont un sarcophage de la dame Tanetmit, une représentation de la déesse Bastet sous forme de chatte, un coffret de serviteurs funéraires peint, un haut relief d'un obélisque avec des babouins, ...
L'antiquité grecque et romaine est bien représentée avec de nombreuses statues, des vases, des sarcophages, ...
Les statues suivantes sont associées à l'antiquité romaine et présentent : un athlète tenant un disque, Jupiter roi des dieux tenant la foudre et accompagné d'un aigle, une statue de l'empereur Marc-Aurèle,
On peut voir également également une statue d'un Hermaphrodite qui est antérieure aux autres statues.
Les œuvres suivantes sont également associées à l'antiquité romaine, avec un relief présentant Mithra et un sarcophage présentant un concours musical entre Apollon et et le satyre Marsyas
Les vases présentés ci-après sont associés à l'antiquité grecque pour le premier : vase à volutes, et le second à l'antiquité romaine : un vase à décor de masques.
A la fin de l'Empire romain, le christianisme s'implantait, le décor d'architecture ci-après est datée du V éme siècle.
La longue période du moyen-âge est généralement délimitée par les historiens par la chute de l'Empire romain d'occident, jusqu'à la Renaissance et les grandes découvertes.
De nombreuses oeuvres de cette période sont présentées.
Les temps modernes débutent avec la Renaissance pour aller jusqu'au milieu du XIX éme siècle.
Cette partie du musée présente plus de tableaux, avec encore des sculptures, des meubles, ...
A travers cet article vous aurez compris que ce musée mérite une belle visite, la galerie du temps n'est pas très grande mais elle couvre une grande partie de l'histoire, j'y ai passé un très joli moment, n'hésitez pas le visiter.
A bientôt pour de nouvelles visites.
Le Louvre - La salle du Manège.
Au début du mois d'octobre je suis retourné au Louvre pour une nouvelle visite, à l'époque il était encore possible de visiter les musées, évidemment en respectant les distances de sécurité, mais cela était encore possible.
Ce jour là après être entré dans le musée par le passage Richelieu et profité de l'espace sous la pyramide, je me suis rendu à la salle du manège objet de ma visite.
La salle du Manège dans laquelle je ne m'étais jamais arrêté abrite des pièces des grandes collections princières d'antiques formées en France et en Italie aux 17éme et 18éme siècle.
Les antiques sont des sculptures ou reliefs sur la base d'œuvres anciennes, la plupart de la Rome antique, qui ont été restaurées, complétées voire assemblées aux 16éme, 17éme ou 18éme siècle.
Certains assemblages ont créé des œuvres qui à l'origine n'existait pas.
Dans les collections il est possible de voir quelques œuvres originales, ou des créations à la "manière" d'œuvres antiques.
Initialement cette salle fut construite lors du second Empire et avait pour but d'accueillir les manifestations équestres des écuries impériales.
Les œuvres présentées dans la salle du Manège regroupent des collections royales rassemblées sous Henri IV et Louis XIV, mais surtout des collections des cardinaux de Richelieu et de Mazarin,
Dans cette même salle il est possible de voir des œuvres venant d'Italie, des collections du cardinal Albani, ainsi que les collections Borghèse, ...
Femme en prière entre deux colonnes ioniques - Rome 2éme siècle / restaurée au 16 - 17 - 18éme siècle.
Satyres, dits Atlantes Albani - Rome 2éme siècle (?), restaurés et placés dans les jardins de la villa Albani à Rome.
Je ne connaissais pas cette salle et suis ravi de m'y être arrêté,
C'est vraiment un très bel ensemble qui mérite d'y passer un long moment, de plus le jour de ma visite il était facile de passer du temps sans être gêné par la foule, je vous recommande d'y passer du temps cela vaut la peine.
Quelques semaines après cette visite, j'avais pu visiter la superbe exposition "le Corps et l'Âme" j'avais présenté un article sur cet événement, vous pouvez le retrouver en cliquant sur le lien suivant : Le Corps et l'Âme,
Dés que les visites seront à nouveau autorisées, nul doute que je retournerai dans ce fantastique musée !
Je vous présente mes meilleurs vœux pour l'année 2021 !
A bientôt.
Au sommet des tours !
Depuis plusieurs mois je souhaitais monter au sommet des tours de la cathédrale Notre-Dame, durant l'été c'est quasiment impossible tant il y a foule avec une durée d'attente beaucoup trop longue.
Dimanche matin comme la météo était clémente et qu'il ne faisait pas trop froid pour un mois de décembre, je suis parti pour une belle balade.
Pour commencer je me suis garé sur l'avenue de la grande Armée, ce qui m'a permis d'assister au lever de soleil sur le quartier de la défense et sur l'arc de triomphe
Ensuite j'ai pris la direction de Notre-Dame, l'objectif était d'être parmi les premiers pour ne pas trop attendre.
La cathédrale qui fête ses 850 ans en 2013, a deux tours et après 422 marches le sommet offre un spectaculaire panorama sur Paris.
Certes la tour Eiffel est bien plus haute ... mais de la tour Eiffel on ne voit pas cette dernière !
Les photos suivantes présentent des chimères et des éléments de structure qu'il est impossible de voir depuis le sol.
En plus des chimères, le panorama sur Paris est fabuleux et par chance la pollution était très faible ce jour là.
De retour au niveau du sol, j'ai profité de la jolie lumière pour prendre en photo la cathédrale et les tours que je venais de visiter, depuis les quais de Seine la vue est splendide.
Je me suis ensuite promené dans Paris, quel plaisir de se balader en passant à côté des grands monuments de la capitale, je vous laisse apprécier.
Les quais de Seine et la conciergerie, la tour St Jacques à travers une ruelle, la colonne de la fontaine du Châtelet, la colonne sur la place Vendôme, la pyramide de Pei à l'entrée du Louvre.
Pour finir la promenade, retour à l'arc de Triomphe, avec cette photo amusante d'un policier qui prend en photo un groupe de touristes, je trouve que cela conclut bien cet article!
Le tombeau de Nefertari ... au Mans !
Cet été sur le chemin du retour du golfe du Morbihan je ne souhaitais faire la route en une seule fois, j'ai donc cherché un ville étape, j'hésitais entre Orléans et Le Mans.
Par hasard j'ai vu des images d'un musée au Mans dans lequel des tombeaux égyptiens ont été reconstitués donc le choix s'est porté pour Le Mans et le musée de Tessé.
Deux tombeaux ont été reconstitués, le plus important est celui de Nefertari qui fut la grande épouse royale du pharaon Ramses II. Ce tombeau fut édifié vers -1250 av. JC, le musée de Tessé a reconstitué l'ensemble des pièces en respectant le plan des tombeaux.
Les reconstitutions murales sont des photographies qui présentent les différentes parties du tombeau, les parois des différentes salles présentent des images de Nefertari et les dieux qui l'aideront à renaître dans l'au-delà.
La salle avec les piliers était la chambre funéraire où le corps de Nefertari reposait.
Sur les photographies suivantes je présente des détails des hiéroglyphes et peintures murales qui sont partout présents dans cette reconstitution.
Le deuxième tombeau est plus petit mais est également remarquable, il abritait Sennéfer qui fut un des plus importants notables sous le règne du pharaon Amenhotep II vers -1420 av. JC, donc avant Nefertari.
La salle avec plusieurs piliers est richement décorée, une partie du plafond est décorée par du raisin qui lui valu le nom de "tombeau aux vignes".
Comme dans le tombeau de Nefertari, les références aux dieux égyptiens sont nombreuses, pour permettre le passage vers l'au-delà
Après ces deux tombeaux, le musée présente une galerie égyptienne avec quelques pièces illustrant des dieux, des statues, des hiéroglyphes, ... Ce n'est pas très important mais très intéressant.
Je suis sorti enchanté par cette visite du musée de Tessé qui est assez singulier. Le reste du musée est plus "traditionnel", je le présenterai dans un autre article.
Si vous êtes à proximité du Mans, n’hésitez pas à le visiter c'est passionnant ... et la visite se fait tranquillement sans être bousculé comme cela peut être le cas dans les grands musées tel le Louvre ou des expositions temporaires telle celle réservée récemment à Toutânkhamon, même si évidemment il n'est pas question de comparer ces visites ni ces musées !
A bientôt pour de nouvelles visites.
L'arc de triomphe emballé.
Pour ce nouvel article je vous propose des images de l'emballage de l'Arc de triomphe, voulu par l'artiste Christo, bien que Christo soit décédé en 2020.
On peut présenter cette œuvre éphémère comme un hommage au célèbre artiste.
il y a trente cinq ans Christo avait emballé le pont-neuf, pour l'arc de triomphe le projet est très ancien, il date du début des années 60, mais il a fallu attendre très longtemps pour que l'emballage se fasse. Le tissu utilisé est un polypropylène de couleur bleu / argent.
Je parle de projet éphémère car il ne va durer que jusqu'au 03 octobre 2021, donc si vous souhaitez le voir ne perdez pas de temps !
Exceptionnellement la place de l'étoile est réservée aux piétons, nous pouvons faire le tour sans aucune voiture, un vrai plaisir !
Exceptionnellement pour commencer cet article je vous propose une vidéo de présentation du bâtiment emballé.
Nous y sommes allés au moment du lever du soleil ... sauf que les nuages étaient présents et cachait les lueurs du soleil matinal.
Néanmoins ce fut un moment agréable depuis l'avenue de la Grande Armée avec les lumières de la fin de nuit / début de matinée.
Puis nous avons pris la direction de la Place de l'étoile et le monument emballé, en arrivant sur place nous avons été surpris par le monde déjà présent.
Pour commencer je présente quelques vues de face de l'Arc de triomphe.
Les images suivantes présentes l'arc sous différents angles.
J'ai pris des photographies de détails du monument emballé, sous difféernts angles.
Nous avons admiré un très grand drapeau français au centre du monument
Evidemment lorsque l'on va à l'Arc de triomphe, un hommage au soldat inconnu s'impose, ce n'était pas l'objet de la visite mais cela reste nécessaire.
Après la visite nous sommes retournés à la voiture et avons pris une dernière photographie depuis l'avenue de la Grande Armée, sous une lumière toujours grise, mais néanmoins intéressante.
Un vrai bon moment que cette visite, j'ai vraiment eu l'impression de voir quelque chose d'exceptionnel, comme il y a quelques années l'artiste JR qui avait collé des images sur la pyramide du Louvre pour cacher cette pyramide, mais l'œuvre sur l'Arc de triomphe me semble d'une ampleur très supérieure.
Dépêchez vous pour voir cette œuvre : après le 03 octobre ce sera trop tard !
A bientôt pour de nouveaux articles.
Le Louvre : mes œuvres préférées.
Cela fait longtemps que je souhaitais préparer un article consacré à mes œuvres préférées du musée du Louvre,
Je pensais choisir une vingtaine d'œuvres. Et puis j'ai commencé à regarder mes très nombreuses photographies faites lors de mes visites et le nombre d'œuvres a monté, monté, monté, ...
Car comment choisir entre des peintures, des sculptures, des objets d'art ?
Comment choisir parmi les œuvres orientales, égyptiennes, grecques, romaines, la peinture française, la peinture italienne, ...
J'ai trié par grandes catégories et j'ai fait un choix, forcément subjectif, des œuvres qui me touchent le plus. Certaines sont des incontournables et très connues, d'autres sont un peu moins "connues". Toutes ces œuvres viennent des trois ailes du musée : Richelieu, Sully et Denon.
Au final pour cet article j'ai choisi 67 œuvres qui représentent les antiquités orientales, l'Egypte antique, les arts de l'Islam, la peinture française, la peinture italienne, la peinture du nord, les objets d'art et pour terminer des sculptures européennes.
Cet article est très long, mais je n'ai pas réussi à faire court : comme souvent 😀 !
Bonne lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis pour savoir si vous auriez fait d'autres choix.
Suite à une récente visite, je vous propose une mise à jour, sans ajouter de nouvelles œuvres mais avec de nouvelles photographies des esclaves de Michel-Ange et de la vénus de Milo.
Le musée du Louvre
Pour commencer cet article, je présente des œuvres des Antiquités orientales.
Elles sont nombreuses et illustrent la richesse des découvertes au proche et moyen orient.
La première œuvre présente une statue "d'Ebih-il, l'intendant".
Sa barbe bien taillée, son léger sourire et l'aspect soigné de ses yeux donnent un très bel aspect à cette statue trouvée en 1934 à Mari au temple d'Ishtar, elle date de 2500 / 2340 av. JC
Ensuite une autre statue, de "Goudéa, Prince de Lagash", statue assise dédiée au dieu Ningishzida.
Il s'agit d'une statue en diorite, vers 2120 av. JC, à Tello, ancienne Girsu, dans l'Irak actuel.
Le musée possède d'autres statues du prince Goudéa dont celle au vase jaillissant, je trouve celle-ci très belle.
Ensuite une stèle très célèbre : "le code d'Hammurabi", elle vient de Suse en Mésopotamie, l'Irak actuel.
Avec plus de deux mètres de haut elle est très impressionnante, Hammurabi le roi de Babylone a fait graver un texte de lois. Cette stèle date d'environ1760 av. JC.
C'est une œuvre majeure du musée.
Les œuvres suivantes sont également très spectaculaires : le roi Sargon II décide la construction d'une nouvelle ville et un nouveau palais
La "cour Khorsabad" présente les vestiges d’une ville bâtie en à peine dix ans, à la fin du 8e siècle avant notre ère, mais qui ne fut jamais terminée.
Ces statues sont très spectaculaires et assez grandes. On les connait également sous le nom "des taureaux de Khorsabad".
Ensuite le Chapiteau d'une colonne de la salle d'audiences du palais de Darius Ier, cette colonne date de 500 / 510 av. JC. elle fut trouvée à Suse dans l'Iran actuel.
Deux taureaux sont positionnés au niveau du chapiteau, la salle du palais de Darius 1er comprenait de nombreuses colonnes.
Pour la reconstitution les colonnes elles ont été limitées en hauteur, initialement elles avaient .une hauteur de 21 m. Ces taureaux ont été reconstitués à partir de fragments.
Dans la salle suivante se trouve un décor mural en briques du palais du roi Darius 1er., dont "la frise des archers" qui est également une œuvre de premier ordre et très connue.
Les décors ont été reconstitués au Louvre, les briques avaient été retrouvées lors de fouilles. Plusieurs murs ont été reconstitués.
N'hésitez pas passer du temps dans cette salle, je trouve cet endroit sublime.
Ensuite nous changeons de collection : L'Egypte antique occupe une part importante du musée, dans l'aile Sully.
Pour accueillir les visiteurs "un grand sphinx" est posé en haut d'un petit escalier,
il offre une belle introduction à ce que l'on va voir ensuite.
Ses dimensions sont assez impressionnantes avec presque 5 mètres de long. Venant de Tanis il est en granite rose.
L'œuvre suivante est sans doute la plus célèbre des collections égyptiennes du Louvre : "Le scribe assis", de la 4eme ou 5eme dynastie, 2600-2350 av. JC.
Cette œuvre en calcaire peint a été trouvée à Saqqara.
L'expression du visage est absolument remarquable. Le terme chef d'œuvre n'est pas usurpé !
L'œuvre suivante est "un buste du roi Akhénaton", vers 1350, ce buste est un fragment de pilier d'un édifice bâti à l'est de Karnak.
Il s'agit d'un don du gouvernement égyptien à la France pour la part prise dans la sauvegarde des monuments de Nubie en 1972
Je trouve l'œuvre suivante très touchante, il s'agit "d'une petite statuette d'Akhénaton et Nefertiti", 1345 av. JC, en calcaire peint.
Au dos les cartouches d'Aton, du Roi et de la Reine.
La dernière œuvre de cette sélection égyptienne est un "pendentif au nom du roi Osorkon II" : la famille du dieu Osiris.
Le dieu Osiris est assis entre sa femme Isis et son fils Horus. 874-850 av. JC.
Œuvre en or, lapis-lazuli et verre rouge
Dans la partie suivante Les statues de la Grèce antique et de la Rome antique inspirée d'œuvres Grecques, pour cette partie également les collections du musée sont très riches, avec quelques statues célèbres.
Si vous visitez le musée, ne ratez pas la salle des Cariatides, qui en plus de la qualités des sculptures exposées est un chef d'œuvre architectural.
Pour commencer cette sélection : "La Vénus de Milo", cette statue représente Aphrodite et fut trouvée sur l'ile de Milo, elle date de 130 / 100 av. JC.
C'est une des œuvres les plus connues du musée. A ne pas rater lors d'une visite ... mais essayez d'y aller tôt car généralement il y a beaucoup de monde devant.
Située en haut du grand escalier Daru dans l'aile Denon, la Victoire de Samothrace semble flotter, elle a une immense célébrité, elle date d'environ 190 av. JC.
Lors de sa découverte au XIX éme siècle sur l'ile de Samothrace, elle était brisée en de nombreux morceaux et fut restaurée, c'est une grande et très belle statue. Vous ne pouvez pas la rater
Dans la même salle que la Vénus de Milo, du côté opposé se trouve une grande statue de 3.95 m de haut : La Pallas de Velletri.
Cette statue d'Athéna date du 1er siècle ap. JC et fut découverte en 1797 en Italie à Velletri.
La dernière sculpture de cette sélection est "les trois grâces", divinités de la végétation et de la beauté, compagnes du dieu Apollon.
Ce groupe de trois grâces date du 2éme siècle apr. JC, la sculpture romaine est inspirée d'une peinture grecque aujourd'hui disparue. N'hésitez pas à faire le tour de ce groupe.
Si vous vous rendez au musée Condé à Chantilly, vous pourrez admirer une peinture de Raphael sur le même sujet.
Ensuite je vous propose une sélection consacrée Aux arts de l'Islam, cette partie du musée se trouve dans l'aile Denon.
Cette partie du musée regroupe des œuvres de différents pays, différents continents et différentes périodes. Lors des différentes visites j'ai toujours été émerveillé par la finesse des œuvres présentées.
La première œuvre est le "Lion dit de Monzon", ce bronze coulé et décoré vient d'Espagne, il date du XII et XIII éme siècle. Cette statue aurait pu être une bouche de fontaine, mais d'autres hypothèses sont possibles.
Ensuite une "Pyxide au nom d'Al-Mughira", cette petite boite fermée en ivoire est sculptée dans un seul tronçon de défense.
Sa décoration est foisonnante de détails. Elle date de 968 et provient d'Espagne à Madinat Al-Zahra à côté de Cordoue.
Si vous visitez les collections des arts de l'Islam, n'hésitez pas à passer du temps pour profiter des détails de cette petite boite à couvercle. Un vrai coup de coeur.
L'œuvre suivante est une aiguière dite à tête de coq, Iran, 13 éme siècle.
Cette aiguière ajourée comporte une partie étanche, elle comprend des inscirptions en arabe et en persan.
Ensuite un "globe céleste" en cuivre incrusté d'argent, provenant d'Isfahan (?) en Iran, il date de 1144.
Sa surface présente une carte du ciel, avec1025 étoiles représentées par des incrustations en argent, dont la taille dépend de la luminosité des étoiles.
Le "Baptistère de Saint Louis", vient de Syrie vers 1320-1340. Il a été réalisé par le maître Muhammad ibn al-Zayn. Il est constitué de laiton martelé, de décor gravé et incrusté d'argent, d'or. Les détails de ses décorations sont incroyables.
Ce bassin est postérieur à la vie de Saint Louis, il fut utilisé pour le baptême de Louis XIII. mais également celui du fils de Napoléon III
La dernière œuvre de cette sélection est un "coffret en ivoire" avec de l'argent, provenant d'Inde, au XVII éme siècle.
La décoration de ce coffret reprend des formes présentes dans les palais et mosquées moghols.
La section suivante est consacrée à la peinture française,
Au musée les espaces réservés à la peinture française sont vastes et sont répartis dans différentes parties du musée dont les ailes Sully et Denon, on y trouve de très grands tableaux et d'autres plus intimistes, avec des scènes historiques, des batailles, des portraits. ...
La première peinture de cette sélection est un portait du "Roi François 1er, roi de France" par Jean Clouet, vers 1530.
Jean Clouet et son fils François sont considérés comme les plus grands portraitistes du XVI éme siècle. Ce portrait est très célèbre.
Ensuite une peinture de l'école de Fontainebleau, "Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa sœur la duchesse de Villars", vers 1594.
Gabrielle d'Estrée qui était une favorite du Roi Henri IV est à droite sur ce tableau, le fait que sa sœur pince l'extrémité du sein de sa sœur serait un signe annonçant la grossesse de Gabrielle d'Estrée, mais le symbole de ce geste serait plus complexe.
Très beau et très étonnant tableau.
Le tableau suivant est signé Georges de La Tour, "Saint Thomas à la pique", vers 1635.
Ce tableau est entré dans les collections du musée en 1988, suite à une souscription publique. Il présente Saint Thomas éclairé par une très belle lumière.
Le tableau suivant est également signé Georges de La Tour, il s'agit du "Tricheur à l'as de carreau", vers 1635-1638.
Ce tableau est très célèbre et illustre une situation cocasse où le personnage le plus à gauche joue aux cartes, tout en trichant avec des cartes cachées dans son dos.
Ce n'est pas beau de tricher !
L'œuvre suivante est signée Jean Antoine Watteau, "Pierrot dit autrefois Gilles", vers 1718-1719.
Le personnage et la scène présentée sont assez énigmatiques, mais il se dégage quelque chose singulier de ce tableau.
Ensuite une peinture de Jean Honoré Fragonard, "Portrait de l'abbé de Saint-Non", 1769.
Cette toile fait partie de la série Figure de fantaisie, il y a beaucoup de couleurs et d'énergie sur cette peinture, j'aime beaucoup !
Une autre peinture de Fragonard aurait pu faire partie de cette sélection "Le verrou", mais je n'ai pas de photographie de qualité suffisante : le musée protège depuis plusieurs années certaines œuvres par des vitres ce qui rend les photographies difficiles ou de trop mauvaise qualité.
Ensuite une peinture de la grande portraitiste Elisabeth Louise Vigée Lebrun, "Portrait de Madame Molé Reymond", peinte en 1786
Il y a beaucoup de joie, de vie et de sourire dans ce portait.
J'aime beaucoup.
Ensuite une œuvre de Pierre Narcisse Guérin, "Jeune fille en buste", vers 1800.
Je trouve ce portrait de 3/4 d'une grand beauté, avec cette jeune femme qui serre ses seins et son visage très calme et serein.
La peinture suivante est une très grande peinture de Jacques-Louis David, il s'agit du "sacre de l'Empereur Napoléon 1er", presque 10 mètres de long, vers 1806 / 1807.
Ce tableau illustre le sacre de Napoléon 1er le 2 décembre 1804 dans la cathédrale Notre Dame, le peintre montre le moment où l'Empereur couronne Joséphine,
C'est quand même un un bel outil de propagande car on peut voir la mère de Napoléon au centre de la toile, alors qu'elle n'a pas assisté à ce couronnement ...
Ensuite une autre peinture célèbre de Jean Auguste Dominique Ingres, "La grande Odalisque", 1814.
Une odalisque est un mot issus d'un mot Turc, il désigne une servante qui servait le harem du Sultan.
Le peintre a pris quelques libertés avec l'anatomie en ajoutant quelques vertèbres au modèle ...
Le tableau suivant est également signé Jean Auguste Dominique Ingres, "le bain Turc", 1852 / 1862.
Il présente l'aboutissement des recherche d'Ingres sur le thème des baigneuses. Le tableau précédent se trouve dans l'aile Denon, celui-ci dans l'aile Sully.
Dans un style comparable le musée propose un autre tableau "la baigneuse" dite "baigneuse Valpinçon".
Ensuite un tableau de Théodore Géricault, "Le radeau de la Méduse", 1818 / 1819
Le sujet de ce tableau est sombre, il illustre un événement tragique de la marine française.
De grandes dimensions 7.16 x 4.91 m, l'aspect sombre est accentué par les composants utilisés par Géricault, qui entraine un assombrissement irréversible.
Si vous vous rendez dans l'aile Sully, un petit tableau illustre le même thème, il est lui en bien meilleur état, troisième photographie de cette série.
Que dire du tableau suivant, si ce n'est qu'il est également célébrissime il s'agit de "28 juillet 1830, la liberté guidant le peuple", d'Eugène Delacroix, 1831
Ce tableau illustre la révolution de juillet 1830 qui entraina la chute du Roi Charles X, le peintre montre les morts et la révolte du peuple.
Ce grand tableau fut présenté en 1831.
Pour finir cette sélection française une autre peinture d'Eugène Delacroix, "Jeune orpheline au cimetière", 1824.
Cette peinture est un travail préparatoire pour la peinture "Scène des massacres de Scio" restaurée récemment.
Pour revenir à la jeune orpheline, le tableau est assez petit, il illustre la tristesse voire l'inquiétude.
La partie suivante est consacrée à "la peinture italienne" qui est très présente au Louvre, une grande partie des tableaux est exposée dans la Grande Galerie et dans les salles adjacentes.
Si vous allez au Louvre il faut se diriger vers l'aile Denon pour profiter de la peinture italienne.
La première peinture est de Guido di Pietro, dit Fra Angelico, il s'agit du "Couronnement de la Vierge Marie", vers 1430 - 1432. Ce retable illustre la maitrise de la perspective du peintre.
Ensuite un portrait peint par Sandro Botticelli, "Portrait de jeune homme", vers 1475-1500.
Ce tableau n'est sans doute pas le plus célèbre du musée, mais je trouve cette œuvre très belle, avec le sérieux du sujet.
Ensuite une œuvre de Pietro di Cristoforo Vannucci dit le Pérugin, "Saint Sébastien", vers 1490 - 1500.
Ce Saint a été traité par de nombreux artistes, l'artiste a choisi de le présenter de manière symétrique.
Le Louvre possède cinq tableaux de Léonard de Vinci, j'ai hésité avant de mettre Mona Lisa dans cet article tant la photographie est médiocre avec les reflets et prise de loin ... mais bon il s'agit de La Joconde et des visiteurs du monde entier viennent la voir.
C'est sans doute une des stars, voire la star du musée. En arrivant parmi les premiers visiteurs dés l'ouverture, j'ai pu à plusieurs reprises profiter de son regard, il se dégage quelque chose de ce tableau. Si vous arrivez un peu tard, il faudra patienter avant d'en profiter ...
Commencé en 1503 le tableau représente un portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, le maitre italien a continué à travailler sur ce tableau jusqu'à sa mort en 1519.
Je présente également une réflectographie infrarouge du tableau qui était présentée en 2019 lors de la grande exposition consacrée au maître, on peut voir une fissure assez importante au dessus de la tête.
Sur le mur faisant face à la Joconde se trouve un immense tableau : par sa qualité et par ses dimensions, il s'agit des "Noces de Cana", de Paolo Caliari dit Véronèse en 1562-1563.
Souvent lorsque je rentre dans la salle des états je passe beaucoup de temps à admirer les Noces de Cana, Cet immense tableau de 9.94 x 6.77 m le mérite,
Si vous allez au Louvre pour la première fois il faut évidemment admirer La Joconde, mais n'oubliez pas les Noces de Cana !
Le Louvre possède cinq peintures de Leonard De Vinci dont quatre sont exposées dans la grande galerie, la Joconde étant dans la salle des états, le tableau du maitre qui me touche le plus est sans doute La sainte Anne,
Le nom complet de cette peinture est "La vierge, l'enfant Jésus et la Sainte Anne". Léonard a travaillé sur cette peinture jusqu'à la fin sans qu'elle soit totalement terminée, plus grande que la Joconde ou La belle ferronnière, l'œuvre a été restaurée récemment avec des couleurs éclatantes : une merveille.
Un autre chef d'œuvre de Léonard de Vinci est "un portrait de femme dit la belle ferronnière". Elle a été peinte à la fin du XV éme siècle, vers 1490-1497. Le modèle n'est pas certain.
Il s'agit d'un tableau peint dans sa période Milanaise, avec une posture de trois-quarts très novatrice pour l'époque, Léonard a également utilisé cette posture pour la Dame à l'Hermine que l'on peut voir à Cracovie.
Le tableau suivant est signé Raffaello Santi dit Raphaël, il s'agit de "La Vierge Marie et l'Enfant Jésus et le petit saint Jean Baptiste dit La belle Jardinière", peinte vers 1507-1508.
Encore une œuvre majeure dans la grande galerie, le titre a été donné au XVIII éme siècle qui est lié à la Vierge Marie aux pieds nus se reposant avec des enfants pendant les travaux des champs. D'une grande beauté.
L'œuvre suivante est également signée Raphaël, elle a été peinte vers 1514-1515. Elle représente un portrait de "Baldassarre Castiglione".
Cette célèbre peinture montre la posture et le costume du modèle très élégamment vêtu.
Pour cette œuvre également n'hésitez pas à passer du temps à l'observera
La série de peintures suivantes est sans doute une des plus surprenantes du musée, elle présente quatre tableaux appelés "les saisons",
Les portraits de profil présente des personnages avec un mélange humain, de légumes, de fruits et de branches.
C'est une œuvre de Giuseppe Arcimboldo, vers 1563 / 1573. Les tableaux du Louvre sont des copies réalisées par Giuseppe Arcimboldo lui même.
Encore un chef d'œuvre pour la dernière peinture de cette sélection, il s'agit d'une peinture de Michelangelo Merisi dit Le Caravage, "la diseuse de bonne aventure", vers 1595 - 1598.
Le tableau montre les deux protagonistes avec un sens poussé du détail, vraiment un très beau tableau.
La section suivante est consacrée à La peinture du nord.
Pour cette partie également les collections du musée du Louvre sont très riches avec des artistes tels que Rubens, Rembrandt, Vermeer, ...
Au début de la visite vous pourrez profiter d'une très grande salle, la galerie Médicis, qui présente des grands tableaux de Pierre Paul Rubens, commandés pour le palais du Luxembourg, ces tableaux évoquent sur un mode héroïque les grandes périodes de l'épouse d'Henri IV : Marie de Médicis, peintes de 1622 à 1625
D'un point de vue chronologique la première œuvre de cette sélection est "Le changeur et sa femme", de Quentin Metsys, 1514
Cette peinture est pleine de détails, elle illustre le métier du joaillier pesant de l'or et son épouse.
Ensuite le tableau "Portrait d'Hélène Fourment et deux de ses enfants", de Pierre Paul Rubens, 1635 / 1636
Hélène Fourment était la seconde épouse du peintre, je trouve ce tableau plein de tendresse, avec le regard du petit garçon vers le spectateur et la petite fille qui regarde sa maman et son frère, le tableau est partiellement inachevé. J'aime beaucoup.
Ensuite deux célèbres peintures de Frans Hals, la première est intitulée "Le Bouffon au luth", vers 1623-1624.
La peinture montre un artiste souriant, avec un costume à rayure, qui joue du luth.
L'artiste ne regarde pas son instrument et son regard est porté vers le côté. Encore une célèbre œuvre.
La seconde œuvre de Frans Hals, est "Une figure de fantaisie hollandaise dite La Bohémienne", vers 1626.
Le titre est lié au personnage de cette bohémienne, qui est probablement une courtisane.
Je trouve le regard de cette jeune femme assez espiègle, cette œuvre a une très grande renommée.
Les deux peintures suivantes sont de Rembrandt Harmensz, van Rijn, dit Rembrandt, la première est "Le bœuf écorché", 1655.
Plusieurs œuvres de ce célébrissime peintre sont exposées au Louvre. Pour Le bœuf écorché le sujet traité et la qualité de la peinture sont indéniables, j'aime beaucoup
Le tableau suivant de Rembrandt Harmensz, van Rijn, dit Rembrandt , est "L'autoportrait au chevalet", 1660.
Ce tableau présente l'artiste qui avait alors 54 ans avec les effets de l'âge.
Les couleurs du tableau sont assez sombres, Rembrandt se présente comme un maitre ancien de la Renaissance.
Le musée possède deux tableaux de Johannes Vermeer, "La dentelière" et "l'Astronome",
J'ai choisi de présenter La dentelière vers 1669-1670, mais j'aurais pu également présenter l'Astronome tant ces deux œuvres sont remarquables. Mais sur les photographies de l'Astronome mes photographies ont de vilains reflets, la faute aux vitres de protection 😞
Pour revenir à "La dentelière", il s'agit d'un petit tableau, qui comme d'autres œuvres de Vermeer est plein de détails avec une superbe lumière. Les deux tableaux du maitre de Delft sont situés l'un à côté de l'autre, à ne rater sous aucun prétexte !
La section suivante présente Des objets d'art / les arts décoratifs.
La première œuvre est associée à l'Abbé Suger qui fut un illustre ecclésiastique de la basilique St Denis, où il mis en œuvre une nouvelle structure architecturale : l'art gothique.
Concernant "l'Aigle de Suger" il s'agit d'une création à partir d'un vase d'Egypte ou de la Rome impériale, avec une monture avant 1147.
Vous ne pouvez pas le rater il est situé au début de la partie réservée aux objets d'art dans l'aile Richelieu
Toujours dans la même partie se trouve la célèbre "épée du sacre des Rois de France" dite de "Charlemagne" ou "Joyeuse",
Dans les fait elle fut fabriquée bien après Charlemagne, a priori pour le sacre de Philippe Auguste en 1179,
Elle a servi pour la dernière fois pour le couronnement de Charles X en 1825.
L'œuvre suivante est superbe, il s'agit d'une "Vierge à l'enfant de Jeanne d'Evreux", Paris entre 1324 et 1339, donnée par la Reine Jeanne d'Evreux à l'abbaye de Saint Denis en 1339.
Elle est en argent doré, un reliquaire sous forme de fleur de lys accueillait des reliques de Marie.
Une œuvre majeure avec un niveau de détails assez incroyable
Ensuite un pommeau d'épée "des grands maitres de l'ordre de Malte", dite de la "Religion", Offert par Philippe II d'Espagne à Jean Parisot de la Valette en 1565, remise à Bonaparte en 1798 lors de la capitulation de Malte.
Je ne présente que le pommeau tant il m'a impressionné lors de ma visite de cette partie du musée.
L'œuvre suivante est signée Pierre Reddon, il s'agit d'un "Ecu et d'un Morion de Charles IX", ils sont en acier repoussé plaqué d'or et émaillé avec de la soie brodée de fils d'or, vers 1555 - 1560.
Avec un grand niveau de détails, ces œuvres n'étaient pas destinées à la guerre, plutôt pour parader. Superbe.
Les bijoux sont présentés dans la superbe galerie d'Apollon.
Dans une même vitrine il est possible d'admirer trois célèbres diamants, de droite à gauche sur la première photographie : Le grand Sancy, puis le Régent, puis un diamant rose dit Hortensia. Ces trois diamants sont associés à la monarchie et à l'Empire
Depuis 1661 le Grand Sancy de 55.23 carats appartenait à Louis XIV, il ornait la couronne de sacre de Louis XV et Louis XVI. Avant d'appartenir à Louis XIV, il fut la propriété d'Harlais de Sancy, du Roi d'Angleterre Jacques 1er, puis au cardinal de Mazarin.
Le Régent fut découvert en 1698 en Inde, il est acheté en 1717 par Philippe d'Orléans qui assurait la régence, d'où le nom du diamant. Il fut porté par tous les souverains, En dernier il fut monté sur le diadème de l'impératrice Eugénie. De 140.64 carats, il est considéré comme un des plus beaux diamants.
Le troisième est un peu moins spectaculaire, Hortensia est un diamant rose acheté par Louis XIV qui le portait en boutonnière, au XIX éme siècle il fut porté par Napoléon 1er, Charles X et l'impératrice Eugénie
Le bijou suivant est dit "Aigle de Pologne", 1640-1660,
Cet aigle blanc, figure de l'ordre de la chevalerie polonaise appartenait déjà aux collections de Louis XIV lors d'un inventaire de 1673.
Lors de ma visite à la galerie d'Apollon ce bijou m'a impressionné par sa finesse, il est constitué de grenat, de 149 rubis, d'émeraude, de perle et d'or émaillé.
La dernière partie de cet article présente La sculpture européenne qui se trouve à différents endroits du musée, dans l'aile Denon, dans l'aile Richelieu et également dans les deux nouvelles cours créées lors de la construction du grand Louvre, la cour Marly et la cour Puget.
La première œuvre de cette sélection est "Le Christ décloué de la croix" dit "Christ Courajod", venant de Bourgogne, vers 1125-1150.
Sur une partie de cette sculpture sur bois il reste une partie en polychromie, restaurée en 2008 - 2011. Cette statue est assez grande avec 1.55 m de haut.
Ensuite deux sculptures de Michelangelo Buonarroti, dit Michel Ange, "L'esclave mourant" et "l'esclave rebelle", 1513. Elles devaient s'intégrer dans le tombeau du pape Jules II.
Mais Michel Ange n'a pas totalement achevé ce tombeau que l'on peut voir à Rome dans la basilique Saint Pierre aux Liens avec la célèbre sculpture de Moise.
Mais revenons aux esclaves qui sont habituellement dans la galerie Michel-Ange dans l'aile Denon. C'est un groupe de deux statues en marbre, ces derniers mois elles étaient en restauration, Les premières photographies présentées ont été prises avant la restauration.
La deuxième série a été prise après restauration, elles sont à nouveau visibles dans la galerie Michel-Ange.
A ne surtout pas rater.
Ensuite une sculpture de Germain Pilon, "La résurrection", le groupe du Christ ressuscitant entouré de deux soldats gardant le tombeau a été sculpté pour la rotonde des Valois, pour la chapelle funéraire d'Henri II à Saint Denis, la sculpture figurait dans l'inventaire de l'artiste en 1572.
J'aime beaucoup ce groupe de trois personnages dont le Christ, avec une version en couleur et une autre en noir et blanc.
Ensuite une autre sculpture en marbre de Antonio Canova, "Psyché ranimée par le baiser de l'Amour", sculpture de 1793.
L'œuvre est plus tardive que les deux précédentes, également située dans la galerie Michel Ange. Je suis admiratif par le détail de cette sculpture, aussi bien les deux protagonistes que leurs mains, leurs visages.
Ensuite deux groupes de sculptures, "Les chevaux de Marly", par Guillaume Coustou, 1743 / 1745.
Ce groupe était destiné au parc du château de Marly, elles ont été déplacées sur la place de la Concorde en 1794,
Mais le temps a endommagé les statues et elles ont été remplacées par des copies en 1984. Aujourd'hui les deux groupes originaux sont visibles dans la cour Marly du Louvre.
La dernière œuvre de cette sélection est "L'amour essayant une de ses flèches", de Jacques François Joseph Saly, 1753.
Cette statue fut commandée par Mme de Pompadour en 1752, elle fut installée dans différents châteaux.
Cette petite statue, moins de 1 mètre de haut, est d'une grande finesse, elle est rentrée assez récemment aux collections du musée : en 2016. Elle est visible dans l'aile Richelieu dans les salles parallèles à la cour Puget.
Bravo vous êtes arrivés à la fin de ce long article ! A travers celui-ci je voulais vous partager ma passion pour ce musée, ce fut une sélection bien difficile à faire, j'espère que cela vous donne envie de visiter ce grand et beau musée.
Je n'ai pas beaucoup de doutes sur le fait que j'y retournerai car c'est une découverte permanente, sans parler d'expositions temporaires qui sont de grandes qualités. Certains de mes amis me disent "tu vas encore au Louvre" ... et bien oui 😀 !
C'est sans doute l'article qui m'a demandé le plus de travail, mais quel plaisir à préparer,
Si vous le souhaitez, il y a quelques mois j'avais présenté un article consacré à l'architecture du musée, vous pourrez le revoir en cliquant ICI.
A bientôt pour de nouvelles visites !