exposition
Chefs d'œuvre de l'exposition Torlonia - musée du Louvre
A la fin du mois de juin je suis retourné au musée du Louvre pour voir une exposition qui venait d'ouvrir : Chefs-d’œuvre de la collection Torlonia
L'exposition présente les très nombreuses œuvres acquises par Giovanni Torlonia puis son fils Alessandro. Alessandro créa à Rome un musée pour présenter les œuvres romaines, aujourd'hui ce musée est fermé, les œuvres sont gérées par la fondation privée Torlonia. L'exposition s'installe au Louvre pour plusieurs mois.
A l'époque romaine souvent les statues furent créées sur la base de statues grecques. Certaines ont été restaurées, trouvées lors de fouilles archéologiques ou retouchées par des artistes.
Quelques œuvres du musée du Louvre proposent un regard croisé avec les statues de la collection Torlonia.
L'exposition est présentée dans les appartements d'été d'Anne d'Autriche restaurés : un véritable écrin pour cette exceptionnelle exposition.
L'exposition commence par une superbe statue de bouc, dite Il caprone, restaurée par le Bernin !
Ensuite les différentes salles proposent de très nombreux chefs d'œuvre, avec des bustes, des sculptures en pied, des sarcophages, des vases, ....
Portrait de jeune femme, dit la fanciulla di Vulci - milieu du 1er siècle av. JC - Fondation Torlonia.
Relief présentant trois héros : Héraclès, Thésée et Pirithoos - 27 av. JC / 14 ap. JC - Fondation Torlonia.
Statues d'un satyre et d'une nymphe, dite "de l'invitation à la danse" - début 2éme siècle après JC - Fondation Torlonia.
Statue du Nil, statue d'Isis Pelagia restaurée en Cérés et statue d'Isis restaurée en Cérés - seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Groupe sculpté présentant Ulysse caché sous un mouton - seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage figurant un cortège accompagnant un magistrat et son épouse - 250 / 260 ap. JC - Fondation Torlonia.
Relief votif avec une figuration de Portus Augusti - Début du 3éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Relief figurant le mythe du sacrifice d'un taureau par le dieu Mithra - vers 181 ap. JC - Fondation Torlonia.
Statue inachevée de Dace captif - 106 / 117 ap. JC seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage du centurion Lucius Pullius Peregrinus - Milieu du 3éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Statuette de Léto fuyant avec ses enfants Apollon et Artémis - milieu du 2éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
La dernière salle est très grande, elle présente de très nombreuses statues, il s'agit de la cour du sphinx qui sera au centre du redéploiement des collections romaines à l'horizon 2027.
Cratère orné de scènes de banquet dit Tazza Cesi - fin du 2éme/début du 1er siècle av. JC - Fondation Torlonia.
Statue d'Eirénè portant Ploutos, autrefois restaurée en Pleucothéa et Dinonysos - 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Portait de jeune homme dit Ptolémée XIII - vers 130/140 ap. JC 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage figurant les travaux d'Héraclès - vers 170 ap. JC 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
L'exposition explique qu'au 16 éme siècle des statues sont reconstituées à partir de différents fragments provenant de différentes statues, puis à partir du 18 éme siècle la véracité archéologique s'impose au risque de laisser des statues incomplètes.
Ensuite de nombreuses photographies des appartements d'été d'Anne d'Autriche restaurés, ouverts exceptionnellement pour l'exposition avant ouverture en 2027 avec réorganisation des collections. Faut il rappeler que le Louvre avant d'être cet extraordinaire musée fut un palais royal !
Vous l'aurez compris : j'ai adoré cette exposition où je suis resté très longtemps, j'espère que l'article vous donne envie d'y aller.
Je suis plutôt "bon public" mais j'ai réellement été impressionné par la qualité et le nombre de sculptures de cette collection Torlonia.
Et que dire des appartements d'Anne d'Autriche, c'est sublime, juste sublime.
Vous avez jusqu'au 11 novembre 2024 pour en profiter, finalement avec les jeux olympiques cela laisse peu de temps !
A bientôt pour de nouvelles visites.
Château de Chantilly, Exposition André Charles Boulle.
Dimanche 23 juin 2024 je suis retourné au château de Chantilly pour profiter de l'exposition consacrée à André Charles Boulle.
Né en 1642 et mort en 1732 Boulle fut un créateur sans relâche de mobilier pour les plus grands de son époque. Il porta son art de l'ébénisterie, de la marqueterie et des décors en bronze doré à un niveau exceptionnel.
Il eut d'illustres clients allant du roi, le grand dauphin, le prince de Condé, ... Il fut célèbre de son vivant de part la qualité de ses meubles et de son inventivité sans relâche.
On lui doit la création de mobilier, l'exposition présente plusieurs exemples de bureaux plats, de coffrets, de bibliothèque, de consoles, de lustres, ...
Elle se déroule dans les grands appartements du grand Condé.
Lorsque je vais à Chantilly, je prends toujours un grand plaisir à visiter la grande singerie, l'exposition présente du mobilier Boulle dans cette salle, pour la première fois j'ai pu admirer les peintures de cette salle à très courte distance !
Bref vous l'aurez compris, une fois de plus j'ai pris grand plaisir à voir cette exposition.
La première salle présente quelques dessins d'André Charles Boulle, qui sont les travaux préparatoires avant de fabriquer les meubles. Dans cette salle est expliqué le cheminement de cet artisan de génie.
Puis dans des meubles sont présentés dans le salon "la grande singerie", j'ai toujours trouvé les décorations de cette salle assez incroyables avec un mélange de décor chinois et de singes.
Mais revenons à André Charles Boulle, dans cette salles plusieurs meubles sont présentés dont une commode, des scabellons (support pour des sculptures), une gaine octogonale.
En complément des meubles quelques détails des décorations de la salle de la grande singerie, réalisées par Christophe Huet en 1737.
Une grande partie des meubles sont présentés dans la galerie du prince de Condé.
C'est une superbe exposition, j'ai pris un grand plaisir à cette visite et à découvrir les meubles créés par André Charles Boulle.
Comme habituellement je suis arrivé à l'ouverture, il n'y avait pas trop de monde. Cela vaut vraiment le déplacement tant les meubles présentés sont remarquables. Vous avez jusqu'au 6 octobre 2024 pour en profiter.
Evidement lors de votre visite vous pourrez profiter des autres salles du château et des jardins, il y a actuellement une exposition en cours "in foliis folia - arbres et forêts du cabinet des livres". Là également c'est remarquable. Je vous présenterai un article dans les prochaines semaines.
A bientôt pour de nouvelles visites !
Le Louvre olympique !
Il y a quelques jours j'avais présenté un article présentant la restauration de tableaux d'Eugène Delacroix.
Le même jour au musée du Louvre j'avais visité une exposition consacrée aux jeux olympiques. Elle se déroule dans la Galerie Richelieu où j'avais déjà vu d'autres expositions.
Les jeux olympiques de Paris 2024 arrivent à grand pas. A cette occasion le musée du Louvre présente une exposition temporaire "L'olympisme - Une invention moderne, un héritage antique"
L'exposition explique le contexte à la fin du XIX éme siècle ayant contribué au renouveau de l'olympisme. Elle explique que ce renouveau n'est pas l'œuvre d'un seul homme, même si aujourd'hui tout le monde a retenu le nom du baron Pierre de Coubertin. Mais qui se souvient de Michel Bréal, Dimitrios Vikélas, Emile Gilliéron, Spiridos Lambros, Edmond Pottier, ... ?
A travers des œuvres antiques et des créations d'artistes du XIX éme siècle, les comparaisons sont intéressantes et l'exposition explique comment ces œuvres antiques ont inspiré les artistes modernes.
Ensuite une succession d'œuvres antiques et des timbres, tableaux, affiches de la fin du XIX éme début du XX éme siècle qui ont été inspirés par ces oeuvres antiques
Cratère en calice présentant Héraclès contre le géant Antée / -515/510 av. JC - Planche de timbres présentant la lutte, 1906.
Buste d'Homère, copie romaine du II siécle ap. JC - Projet d'une affiche "Homère et Acropole d'Athènes"
L'épreuve du marathon est une invention moderne voulue par Michel Bréal, elle s'inspire de la course d'un messager de la plaine de Marathon vers Athènes après une victoire contre les Perses en -490 ac. JC
Ensuite deux coupes remises au premier vainqueur de cette course en 1896, l'athlète grecque Spyros Louis (ou Spyridon) fut le vainqueur du marathon olympique, à l'époque l'épreuve se courait sur 38 km.
Skyphos, dite "coupe Lambros", vers - 520/540 av. JC / remise également au vainqueur du marathon en 1896.
Ensuite une succession d'œuvres antiques, dont certaines étaient remises aux vainqueurs des jeux antiques. Les oeuvres viennet de différents musées : Louvre, British Museum, Musée national d'archéologique Grec
Scènes d'athlètes, discobole - vers 490 av. JC / Amphore offerte au vainqueur des jeux antiques : coureurs - vers 500 av. JC
Lécythe : Héraclès et Atlas au jardin des Hespérides - vers -490 / 480 av. JV / Planche de timbres illustrant l'haltérophilie.
Dans la dernière salle, l'exposition présente des moulages en plâtres, pour la plupart des moulages de sculptures romaines, à partir d'originaux grecs. Avec "Hermès à la sandale", "Discobole", "Lutteurs Médicis" et des planches de timbres.
L'exposition explique que la participation des femmes aux jeux fut un long combat. A l'époque moderne, Pierre de Coubertin considérait que "le rôle des femmes devrait être, comme dans les anciens tournois, de couronner les vainqueurs" ... bref ce n'était pas gagné.
Elles participèrent à quelques épreuves dés les jeux de 1900 à Paris. La danse fut une passerelle qui permis aux femmes d'être présentes lors de jeux olympiques intercalaires de 1906, qui célébraient le dixième anniversaire des jeux modernes
Pour terminer cet article présentant l'olympisme, j'ai pris quelques photographies de la place de la Concorde où des gradins sont en cours d'installation pour les futures épreuves. J'ai été bluffé par les dimensions !
L'exposition donne beaucoup d'informations sur les origines des jeux olympiques modernes, c'est très intéressant. Le parallèle entre les nombreuses œuvres antiques et les créations "modernes" sont également à voir.
Si vous souhaitez la visiter, en prenant son temps il faut un peu plus d'une heure, évidemment cela dépend de votre rythme. Pour en profiter vous avez jusqu'au 16 septembre 2024.
A bientôt pour de nouvelles visites.
Exposition "Revoir Van Eyck - La vierge du chancelier Rolin"
Le 28 avril 2024 je suis retourné au musée du Louvre pour voir une exposition présentant une œuvre de "Jan van Eyck : La vierge du chancelier Rolin" ou "Le chancelier Rolin en prière devant la Vierge et l'Enfant".
L'exposition se déroule dans la salle de la Chapelle où j'ai vu il y a quelques mois une exposition du musée de Capodimonte.
"La vierge du chancelier Rolin" est la pierre angulaire de l'exposition, mais pour accompagner la découverte et comme il s'agit d'une œuvre assez complexe, l'exposition présente d'autres tableaux de Jan van Eyck, mais également des œuvres de contemporains.
Le tableau est au Louvre depuis le tout début du XIX éme siècle, mais n'avait jamais été restauré, c'est chose faite.
Les vernis qui le recouvraient et l'assombrissaient ont été allégés, maintenant il est possible de voir d'innombrables détails, dont l'arrière plan, des détails architecturaux, deux petits personnages énigmatiques dans un jardin, les détails et la qualité des étoffes, la couronne, ...
Le revers du tableau a également été restauré, il représente du marbre, avec une peinture tellement réaliste
Ce tableau présente un haut personnage politique du XV éme siècle : Nicolas Rolin chancelier du duc de Bourgogne.
Cette peinture qui n'est pas très grande (66 x 62 cm) a été exécutée par le maître flamand Jan van Eyck. Il s'agit du seul tableau de l'artiste conservé en France.
L'exposition présente d'autres œuvres de Jan van Eyck, mais également de contemporains. Elle est divisée en différentes parties pour essayer d'expliquer le tableau et son époque, dont : Rencontre, Architecture, Paysage, Deux fonctions pour un objet, Jardins et petits guides, ...
L'exposition présente plusieurs livres avec de superbes enluminures, dommage il est bien difficile de les prendre en photographie avec les reflets des vitres.
Les œuvres viennent des Etats Unis, d'Allemagne, de Belgique et également de différents musées français.
Rogier van der Weyden - Philippe Le Bon reçoit l'ouvrage de Jean Wauquelin - 1447/1448 - Bibliothèque royale de Belgique.
Jan Van Eyck - La vierge et l'enfant, dite Vierge de Lucques - vers 1437 - Städel Museum, Francfort.
Jacopo Bellini - La vierge d'humilité adorée par un prince de la maison d'Este - vers 1435/1440 - Musée du Louvre.
Jan Van Eyck et atelier - Saint François recevant les stigmates - vers 1430/1440 - Philadelphia museum of art.
Robert Campin et atelier - La vierge et l'enfant avec un abbé, St Pierre et St Augustin (détail) - vers 1430 - Musée Granet, Aix en Provence.
Maître de Boucicaut - Jeanne Bessonnelle en prière devant la Vierge et l'Enfant - vers 145/1417 - Bibliothèque nationale de France
Petrus Christus - La vierge et l'enfant avec Sainte Barbe et Jan Vos, dite vierge Exeter - vers 1450 - Gemäldegalerie, Berlin
D'après Rogier van der Weyden - Saint Luc dessinant la Vierge et l'Enfant - vers 1500 - Bruges, Groeningemuseum.
Atelier du maître à la vue de Sainte Gudule - Une femme en prière devant la Vierge et l'Enfant, accompagnée par Sainte Madeleine - vers 1480 - Liège, musée du Grand Curtius.
Maître de Saint Laurent - Vierge dans un jardin de paradis - vers 1410/1420 - Cologne, fondation Corboud.
L'exposition est programmée jusqu'au 17 juin 2024, il vous reste encore un peu de temps pour la voir, mais le temps passe vite !
C'est une peinture que je ne connaissais pas et réellement j'ai beaucoup aimé l'exposition et les explications associées.
J'y étais quasiment à l'ouverture et pourtant il y avait déjà des visiteurs. Je vous recommande cette visite, il serait surprenant que vous n'y preniez pas plaisir.
Je retournerai sans doute dans les prochaines semaines dans le grand musée parisien, "La liberté guidant le peuple" de Delacroix vient également d'être restaurée, les appartements de Napoléon III doivent rouvrir en mai, l'exposition sur l'olympisme a commencé tout récemment, ... Bref les articles ne vont pas manquer !
En fait le programme de restauration est permanent. A quand la restauration de Mona Lisa, avec l'allégement des vernis, mais là c'est un sujet tellement sensible.
Dans tous les cas à bientôt pour de nouvelles découvertes !
Paris 1874, Inventer l'impressionnisme - Musée d'Orsay.
Le dimanche 21 avril 2024, avec des amis nous sommes allés au musée d'Orsay voir l'exposition "Paris 1874, inventer l'impressionnisme".
Ce mouvement fête ses 150 ans, cela valait bien une exposition !
Les explications sont de grande qualité en présentant la création du mouvement, avec la première exposition organisée par "la société des artistes peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes" qui ouvre le 15 avril 1874, elle regroupe alors 200 œuvres de 31 artistes, l'exposition accueillit 3500 visiteurs, à l'époque seules quelques peintures avaient trouvé preneur, la société largement déficitaire fut dissoute.
L'exposition explique qu'en parallèle avait lieu "Le 91 éme salon des artistes vivants" dit "Le salon" qui regroupait 4000 œuvres, dont 2000 peintures, à l'époque c'était la référence.
Néanmoins le mouvement impressionniste était sur les rails, si certains noms sont oubliés, il reste les incontournables Monet, Renoir, Sisley, Cézanne, Degas, Morisot ...
Comme souvent pour les très grandes expositions les œuvres viennent de nombreux musées à travers le monde, Washington, Boston, Cleveland, New York, ... mais également d'Europe dont Londres, Cardiff, Göteborg, Barletta, .... De nombreux musées régionaux français ont également prêté des œuvres : Honfleur, Pontoise, Lille, Reims, Vichy, ...
Les collectionneurs particuliers sont également bien représentés, mais le musée d'Orsay présente de très nombreuses œuvres. Nous pouvons apprécié la chance que la France abrite cet incroyable musée !
Après cette introduction, place aux œuvres !
Afin d'identifier les tableaux je précise le nom de l'artiste, la date de création, le nom de l'œuvre et le rattachement à l'exposition : première exposition impressionniste de 1874, salon de 1874, salon des refusés ou troisième exposition impressionniste de 1877.
Comme habituellement pour profiter des images en plein écran, vous pouvez cliquer sur l'image avec votre souris.
Edgar Degas, 1874, Répétition d'un ballet sur la scène - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°60
Claude Monet, 1873-1874, Boulevard des Capucines - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°97
Pierre Bureau, vers 1867, Clair de Lune sur les bords de l'Oise à l'Isle Adam - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°35 ou 35 bis
Berthe Morisot, 1871, Portrait de Mme Edma Pontillon, sœur de l'artiste - 1ere exposition impressionniste, 1874 - Hors catalogue.
Paul Cézanne, 1873-1874, Une moderne Olympia, esquisse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°43.
Edouard Béliard, vers 1872, Pontoise, vue depuis le quartier de l'écluse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°15.
Félix Bracquemont, 1861, La source d'après Ingres - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°25
Zacharie Astruc, vers 1871, Intérieur parisien - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°3.
Une partie de l'exposition présente des œuvres du "Salon de 1874" qui ouvre le 1er mai 1874, il présente 2000 peintures, à l'époque c'est un endroit incontournable où les visiteurs se pressent et où les carrières se font.
L'exposition du musée d'Orsay présente également des œuvres refusées à ce salon de 1874.
Mais cette année là ce n'est pas "le salon de 1874" qui rentrera dans l'histoire ...
Stanislas Lépine, 1873 / 1878, Montmartre, rue St Vincent - 1ere exposition impressionniste, 1874 - substitut au n°82
Auguste de Molins, 1874, La chasse à courre et Rendez-vous de chasse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°93 ou n°94.
Eugène Boudin, 1865 à 1868, Différentes aquarelles, plage et paysage - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°22
Henri Rouart, 1874, La terrasse au bord de la Seine à Melun - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°150.
Berthe Morisot, 1869, Vue du petit port de Lorient - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°107.
Paul Cézanne, vers 1873, La maison du pendu, Auvers sur Oise - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°42.
Alfred Sisley, 1872, Pommiers en fleurs, Louveciennes - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°164.
Alfred Sisley, 1872, Port Marly, Gelée blanche - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°165.
Claude Monet, 1874, Le Havre, Bateaux de pêche sortant du port - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°96.
Claude Monet, 1865 à 1868, Trois tableaux - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°99 ou n°100 ou n°101.
La dernière partie de l'exposition présente des œuvres de la troisième exposition impressionniste de 1877, elle fut d'une exceptionnelle qualité, les tableaux suivants montrent ce qu'était le mouvement à cette période.
Claude Monet, 1877, Les dindons (décoration non terminée) - 3éme exposition impressionniste, 1877, n°101.
Camille Pissarro, 1877, Les toits rouges, coin de village, effet d'hiver - 3éme exposition impressionniste, 1877, n°163.
C'est une très grande et très belle exposition, n'hésitez pas pour la visiter, vous avez jusqu'au 14 juillet 2024 pour le faire.
Comme souvent pour les grandes expositions il y avait du monde, mais dans l'ensemble nous avons pu en profiter !
Mais mes amis et moi étions d'accord sur le fait qu'il manque peut être quelque chose : sans doute la surprise qui génère l'émotion, car au final plusieurs de ces peintures sont très connues, personnellement j'en avais déjà vues plusieurs à Orsay, au musée Marmottant Monet, ...
Egalement un petit regret, à plusieurs reprises des textes explicatifs sont partiellement effacés avec des lettres manquantes ... bon d'accord je chipote.
Pour autant et pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, ces peintures sont juste sublimes et cela confirme également mon attachement aux tableaux de Pierre Auguste Renoir et aux peintures de Claude Monet dont "les coquelicots", vraiment que c'est beau !
Exposition Mark Rothko à la fondation Louis Vuitton.
Dimanche 18 février 2024 je suis retourné à la fondation Louis Vuitton pour voir une exposition présentant des œuvres d'un peintre américain : Mark Rothko.
Ce peintre est né en 1903 à Dvinsk dans l'Empire Russe de l'époque, aujourd'hui en Lettonie, sa famille émigre à Portland alors qu'il n'avait que dix ans, il est né Marcus Rotkovitch, puis naturalisé américain il prend le nom Mark Rothko. Il s'est donné la mort en 1970.
Il a eu une longue carrière, l'exposition couvre une période de plus de 35 ans.
Il est un peintre majeur américain du XX éme siècle, associé au mouvement de l'expressionnisme abstrait ... je sais ce n'est pas bien mais je ne fais que recopier ce qui est indiqué dans le livret de l'exposition.
Globalement ses peintures, sauf pour les premières, sont assez grandes pour donner l'échelle je présente quelques photographies avec des personnes.
Les œuvres viennent de très nombreux musées américains : beaucoup de la National Gallery of Art de Washington, New York, Los Angeles, Fort Worth, San Francisco, Chicago, Houston, Minneapolis, ... également The Mark Rothko foundation, la collection des enfants de l'artiste Christopher Rothko et Kate Rothko Prizel, beaucoup sont issues de collections particulières. Des peintures viennent également d'Europe : Londres (Tate), Stuttgart, Centre Pompidou, Bâle, ...
La fondation Vuitton.
L'exposition présente des œuvres de manière chronologique en mettant en évidence l'évolution de son style depuis ses débuts en salle 1.
Les espaces de la fondation permettent de profiter pleinement de l'exposition, bien que j'y étais à l'ouverture il y avait du monde !
Sa période "classique" est de loin la plus présente dans l'exposition, mais les premières salles présentent ses travaux du milieu / fin des années 1930
La salle suivante présente des œuvres des années 1940 durant lesquelles il essaie avec des amis de créer un "mythe contemporain", en allant chercher des références dans la mythologie antique
La salle 2 présente les travaux réalisés à partir de 1946 avec "des multiformes" et le début des œuvres dites "classiques".
Après les salles du niveau inférieur, la salle 4 présente des œuvres peintes dans les années 1950.
A partir de cette date, ses peintures sont assez facilement identifiables avec des bandes rectangulaires et colorées.
La salle 5 présente des peintures à partir de 1956, avec des œuvres baptisées "Seagram Murals", généralement plus sombres que les œuvres précédentes.
Juste dans le prolongement "The Rothko room" présente neuf œuvres de la Tate Modern de Londres. Là encore ce sont de très grands tableaux réalisés à la fin des années 1950.
La salle 6 présente des tableaux sous le nom "Blackforms", ils sont à la limite de la monochromie.
Ensuite la salle 7, présente trois œuvres la "Rothko room" de la Phillips collection à Washington.
A la différence des œuvres des salles précédentes, ces œuvres sont pleines de couleurs, elles ont été peintes durant la période classique de Mark Rothko dans les années 1950.
Ensuite la grande salle 9 présente de nombreuses peintures réalisées par Mark Rothko dans les années 1960. J'ai particulièrement apprécié cette salle.
Ensuite la salle 11, "la couleur encore". cette avant-dernière salle présente trois peintures, avec à nouveau des couleurs éclatantes.
Puis direction vers la salle 10, la dernière de l'exposition, nommée "Black and Gray", avec un mélange des dernières œuvres de Mark Rothko en gris et noir avec des bandes très marquées, avec également des sculptures d'Alberto Giacometti que l'artiste américain appréciait.
Honnêtement je ne connaissais pas du tout Mark Rothko, merci à Jean de m'avoir donné envie d'aller voir cette exposition.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le thème, mais après avoir observé plusieurs œuvres, cela a semblé naturel. C'est très différent des peintures que je vois traditionnellement, mais cela fait du bien de voir autre chose.
Une fois de plus les volumes offerts par la Fondation Vuitton permettent de profiter des tableaux, il y avait du monde mais finalement cela ne gênait pas. Je vous recommande cette exposition, vous avez jusqu'au 02 avril 2024 si vous souhaitez en profiter !
A bientôt pour de nouvelles visites ...
Visite de l'exposition Nicolas de Staël.
Le 21 janvier 2024 je suis allé au Musée d'art moderne de Paris pour voir l'exposition consacrée à Nicolas de Staël.
Je ne suis pas forcément sensible à ce type de peintures, mais plusieurs amis avaient visité l'exposition et leur retour m'a donné envie de la voir.
J'y suis allé le dernier jour et il y avait beaucoup de monde, comme souvent pour les grandes expositions parisiennes. J'étais parmi les premiers et malgré cela les salles se sont remplies rapidement !
Musée d'art moderne de Paris
L'exposition est présentée de manière chronologique dans une succession de salles et couvre une quinzaine d'années.
D'origine Russe, il est né à St Pétersbourg en janvier 1914, sa famille a fuit la Russie après la révolution bolchévique, il fut orphelin assez jeune.
Les premières peintures présentées datent de 1939, les dernières datent de 1955 année de son suicide à Antibes.
Cette rétrospective présentent les nombreuses évolutions de sa peinture. Environ 200 tableaux, dessins, études sont présentées.
Quelques peintures sont assez faciles à décrire, mais pour la majorité elles illustrent les expérimentations permanentes de Nicolas de Staël tout au long de sa vie.
Comme souvent je vous propose un très long article !
Chaque salle a un nom, la première : Le voyage d'un peintre - 1934 / 1947.
Le peintre a commencé sa formation dans les années 1930, il a également beaucoup voyagé, en 1936 il rencontre au Maroc sa future compagne Jeannine Guillou.
Salle : Rue Gauguet - 1948 / 1949.
Suite au décès de sa première compagne, il épouse Françoise Chapouton en 1946, ils s'installent à Paris rue Gauguet où le peintre a beaucoup travaillé, il travaille sur plusieurs œuvres en même temps
Salle : Condensation - 1950
Nicolas de Staël se tient à l'écart d'autres mouvements qu'il juge assez sévèrement. Il commence à vendre des œuvres, Jacques Dubourg devient son marchand "officiel".
Salle : Fragmentation - 1951
Cette salle présente des tableaux très différents de ceux de la salle précédente, quasiment en opposition par rapport aux travaux de 1950. J'ai particulièrement apprécié cette salle et ce style.
Salle : Un an dans le paysage - 1952
Durant cette période le peintre sort de son atelier et travaille en plein air, il réalise de nombreux paysages à différents endroits. En 1952 il peint plus de deux cent quarante œuvres.
Salle : le spectacle du monde - 1952 / 1953.
Dans le prolongement de son travail pour le paysage, dans cette période Nicolas de Staël s'intéresse aux spectacles : match de football, concert, ballet, ...
Salle : L'atelier du sud - 1953.
En 1953 sur les conseils de René Char, il s'installe en Provence à Lagnes village à quelques kilomètres d'Avignon. Ce fut un choc en particulier pour la lumière provençale. Il rencontra également une jeune femme, Jeanne Polge, avec laquelle il a eu une liaison passionnée.
Salle : Lumières - 1953
Il est fasciné par la lumière provençale et achète une demeure à Ménerbes. Son œuvre évolue à nouveau, avec des tableaux plus petits, il est influencé par la lumière et adapte son œuvre.
Salle : Sicile - 1953 / 1954
En 1953 il part en camionnette avec sa famille, mais également sa maitresse et une amie en Sicile où il fait principalement des croquis. C'est de retour en Provence qu'il peint ses tableaux "siciliens"
Salle : Sur la route - 1954.
En 1954 Nicolas de Staël voyage beaucoup dans le sud, mais il revient également dans son atelier parisien pour avoir une lumière différente et également un renouvellement de sa conception des choses. Il voyage également dans le nord de la France.
Salle : Antibes - 1954 / 1955.
A partir de septembre 1954 il s'installe seul à Antibes pour se rapprocher de Jeanne Polge, mais celle ci prend peu à peu ses distances.
Il multiplie les tableaux avec des natures mortes, des marines, ... J'ai trouvé les peintures de cette période très belles, pourtant l'artiste était désespéré dans sa vie privée.
L'homme était complexe, il s'est suicidé le 16 mars 1955 en laissant une immense œuvre.
Je dois reconnaitre que je connaissais peu l'artiste et la vie de l'homme, cette superbe exposition illustre magistralement le parcours de ce peintre du XX éme siècle.
Merci à mes amis de m'en avoir parlé, j'ai passé un superbe moment, mais je ne peux pas vous recommander de voir l'exposition ... elle se terminait le jour de ma visite !
A bientôt pour de nouvelles visites ...
Le trésor de Notre-Dame de Paris au Louvre.
La cathédrale Notre Dame de Paris est connue dans le monde entier, la construction de cette cathédrale de style gothique a commencé vers 1163.
Elle a traversé l'histoire de France, mais le 15 avril 2019 elle a été victime d'un incendie et aurait pu disparaitre. Heureusement ce ne fut pas le cas, la reconstruction et restauration sont en cours, Notre Dame devrait rouvrir en décembre 2024 après une restauration de grande ampleur.
L'incendie aurait pu également détruire des œuvres dont "le trésor de Notre Dame", mais il a été épargné.
L'exposition explique qu'au moment de la révolution française le trésor fut détruit, déjà au moment des guerres de religion du XVI éme siècle une partie du trésor fut fondue, même chose lors de la révolution de 1830 / 1831 ... Bref une histoire tourmentée.
Le musée du Louvre présente une exposition du "trésor", avec en particulier les chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie française du XIX éme siècle, sous l'impulsion d'Eugène Viollet Le Duc, cette exposition présente également des grandes étapes de Notre Dame de Paris.
Le début de l'exposition présente les livres du trésor médiéval, ils datent du XIII au XV éme siècle
Ensuite une partie de l'exposition présente quelques peintures du trésor sous l'ancien régime, le trésor s'est enrichi sous l'impulsion de Louis XIII et de son épouse Anne d'Autriche.
Egalement quelques travaux préparatoires pour les tapisseries de la Vie de la Vierge.
En 1792 le trésor a disparu et été fondu lors de la révolution française,
En 1801 le concordat rétablit le culte et progressivement le trésor est reconstitué.
Le 2 décembre 1804 Napoléon 1er est sacré et couronné dans Notre Dame.
Dans l'exposition plusieurs œuvres religieuses et impériales sont rattachées à cet événement
Une partie complète présente la croix de procession, la chape de l'ornement, la garniture d'autel du sacre de Napoléon 1er.
Au début du XIX siècles les saintes reliques sont transférées à Notre Dame : la couronne d'épines, un clou et un fragment de bois de la croix.
Ces reliques ne sont pas présentées dans cette exposition, mais l'anneau reliquaire de la couronne, la châsse reliquaire sont présentées.
Un dessin présente un travail préparatoire pour la très grande peinture Le sacre de Napoléon, la toile n'est pas présentée dans l'exposition (elle ne rentre pas !), mais elle est visible dans les grandes salles de l'aile Denon.
Il est intéressant de voir la différence entre le dessin préparatoire de Jacques Louis David sur lequel Napoléon pose la couronne sur sa tête et la version définitive.
e / inture du sacre de l'Empereur Napoléon 1er et du couronnement de l'impératrice Joséphine - JL.David - 1806 / 1807.
A partir de 1802 et lors de la restauration le trésor est reconstitué ... jusqu'à la révolution de 1830 et l'insurrection de février 1831, durant ces événements il est à nouveau détruit.
En 1843 il est décidé de restaurer la cathédrale qui était en piteux état et également la reconstruction de la sacristie.
A partir de 1855 Eugène Viollet le Duc est chargé de dessiner le nouveau mobilier liturgique et des reliquaires.
Cette dernière partie présente des œuvres de cette période.
L'exposition n'est pas très grande, elle est située dans l'aile Richelieu du musée du Louvre, selon votre rythme vous pourrez y rester 1 h 30.
C'est une plongée dans le passé et la réouverture de Notre Dame prévue en décembre 2024 permet de patienter.
Une petite déception les Saintes Reliques ne sont pas présentées dans cette exposition, c'est sans doute trop compliqué,
L'exposition explique bien les tourments du trésor et de Notre Dame, avec pour finir les superbes reliquaires dessinés par Eugène Viollet le Duc.
A bientôt pour de nouvelles visites !
L'exposition "Van Gogh à Auvers-sur-Oise" à Orsay.
Le 29 octobre avec des amis nous sommes allés au musée d'Orsay pour voir l'exposition "Van Gogh à Auvers-sur-Oise'
Comme beaucoup de grandes expositions les œuvres viennent de nombreux musées, celle-ci n'échappe pas à la règle, néanmoins le musée d'Orsay et le Van Gogh Museum d'Amsterdam ont fourni beaucoup de tableaux.
Vincent Van Gogh est arrivé à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890, il a réalisé 74 œuvres en 70 jours, une vitesse d'exécution assez incroyable, ce fut sa dernière période avant de se tirer une balle dans la poitrine le 27 juillet, mais il n'est pas mort immédiatement, il décède deux jours plus tard.
J'ai pris beaucoup de photographies, je vous en présente une partie ... ce qui fait un article assez long, mais quand on aime !
Le musée d'Orsay.
Après son difficile séjour dans le sud de la France, Théodore le frère attentionné de Vincent Van Gogh cherchait un lieu de résidence et un médecin pour prendre soin de lui, Camille Pissarro lui parla du Dr Gachet à Auvers-sur-Oise.
Au début de l'exposition on peut voir un autoportrait que Van Gogh a peint à Saint-Rémy, qu'il a ramené à Auvers-sur-Oise.
Il l'a montré au Dr Gachet qui fut très impressionné, celui-ci a alors demandé à l'artiste de le peindre en portrait. Les deux hommes devinrent rapidement amis.
Ensuite un autre tableau peint en 1889, une Pietà (d'après Delacroix), que Van Gogh accrocha dans sa chambre à Auvers-sur-Oise
Dans l'exposition une salle présente des œuvres de Paul van Ryssel, qui était le nom d'artiste du Dr Paul Gachet.
L'exposition présente différents thèmes, j'ai fait le choix de les présenter dans l'ordre de notre visite.
Pour commencer "Auvers est gravement beau", Vincent Van Gogh écrit cette phrase dans une lettre à son frère.
Lors de son séjour il se jette dans le travail avec une certaine frénésie, en peignant de nombreux endroits de cette petite ville.
Une grande partie de l'exposition présente des peintures d'Auvers-sur-Oise.
La peinture suivante est très célèbre, elle montre l'église Notre Dame de l'Assomption.
Je vous présente la représentation peinte par Vincent Van Gogh et juste après une photographie de la même église... il y a quand même un air de ressemblance !
Vue d'Auvers-sur-Oise - Fin mai mi juin 1890 - Providence, Museum of Art, Rhode Island School of Design.
"Le portrait moderne", Van Gogh aimait peindre les portraits, au début de l'article je présente le célèbre portait du Dr Gachet.
Il a également peint des enfants. La fille du Dr Gachet, la fille de son aubergiste Adeline Ravoux, ...
Portrait de Mlle Gachet au piano - 1901 - Blanche Derousse d'après Vincent Van Gogh - Musée d'Orsay.
"Bouquets et études de plantes", lors de son séjour il a peint neuf natures mortes, plusieurs chez le Dr Gachet.
"Etudes graphiques", une partie de l'exposition est réservée à des études peintes lors de son séjour à Auvers, dont un carnet de croquis.
"De la pleine campagne caractéristique et pittoresque", sur les 74 tableaux peint à Auvers, vingt représentent des paysages naturels, principalement des champs.
J'ai particulièrement aimé cette partie de l'exposition.
"Les formats en double carré", Vincent Van Gogh a peint treize tableaux aux formats en double carré de 50 cm par 1 mètre, unique dans l'œuvre de l'artiste.
L'exposition en présente onze.
Pluie - Auvers-sur-Oise - 18 juillet 1890 - National Museum Wales. Une vision très particulière de la pluie.
La peinture suivante est peut être ma préférée de l'exposition : "Champ de blé aux corbeaux", je l'avais déjà vue au musée Van Gogh d'Amsterdam, j'ai pris beaucoup de plaisir à la revoir.
Je présente également une photographie du plateau d'Auvers-sur-Oise qui a inspiré le peintre.
Le tableau suivant est le dernier peint par Vincent Van Gogh : "Racines d'arbres", le jour de son suicide.
Aujourd'hui la zone a été retrouvée, elle est visible lorsque l'on se promène dans Auvers-sur-Oise.
Vincent Van Gogh s'est tiré une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890, il n'est pas mort immédiatement, il a pu rejoindre l'auberge Ravoux, malheureusement la blessure était trop sévère il n'a pas pu être soigné, il est mort le 29 juillet.
Aujourd'hui Auvers-sur-Oise met en valeur les endroits où Vincent a passé ces 70 derniers jours. Dans l'auberge Ravoux où il résidait il est possible de visiter sa petite chambre.
Vincent et Théo Van Gogh sont enterrés dans le cimetière municipal, dans deux tombes extrêmement discrètes.
Dans les rues d'Auvers il est toujours surprenant de voir des touristes venus du monde entier visiter les lieux où Vincent Van Gogh a passé ces dernières semaines.
Inutile de vous préciser que j'ai aimé cette exposition, elle permet de profiter des dernières peintures de cet artiste tellement tourmenté et avec une œuvre si singulière.
Son œuvre en 70 jours est immense, certaines peintures sont célèbres, d'autres moins connues. J'ai trouvé les explications très claires et très enrichissantes.
Nous y sommes allés un dimanche matin à l'ouverture, il y avait beaucoup de monde, mais cela ne gâche pas le plaisir. C'est vraiment à voir, je vous le recommande chaudement.
A bientôt pour de nouvelles visites !