exposition
"Revoir Cimabue" au musée du Louvre.
Très régulièrement des œuvres du musée du Louvre sont restaurées, parfois elles rejoignent directement les collections, parfois la restauration donne l'occasion d'organiser une exposition sur l'œuvre et l'artiste.
Ces derniers mois j'ai profité des expositions "Revoir Watteau", "Revoir Van Eyck, La vierge du chevalier Rolin", ...
Le dimanche 9 février je suis allé voir l'exposition "Revoir Cimabue, aux origines de la peinture italienne", à l'occasion de la restauration d'une grande peinture des collections du musée "La vierge Marie et l'enfant Jésus en majesté entourés de six anges, dite La Maesta"
Cimabue est un artiste italien de la fin du XIII éme siècle, il est considéré par Vasari comme le fondateur de la peinture italienne. La vie de Cimabue est assez mal connue, avec très peu d'archives. A tel point que certaines peintures lui ont été attribuées, alors qu'elles furent peintes deux cents ans après sa mort !
J'avais découvert cet artiste il y a de nombreuses années à Florence lors de la visite du musée de l'œuvre de Santa Croce où un crucifix était présenté. J'avais était marqué par la restauration de ce crucifix de Cimabue qui avait été fortement endommagé après les inondations de 1966.
Dans cet article je présente de nombreuses œuvres, principalement religieuses, avec des représentation iconographiques mais également des évolutions initiées par Cenni di Pepo, dit Cimabue. Il fut un des premiers à représenter le monde tel qu'il pouvait l'observer.
Le Louvre possède deux de ses tableaux, dont "La dérision du Christ" acquis tout récemment et "la Maesta"
La vierge et l'enfant - vers 1500 - Atelier de Botticelli, attribué à Cimabue lors de son arrivée au Louvre en 1802.
Comme je le précisais en préambule l'exposition s'organise autour de l'œuvre "La vierge Marie et l'enfant Jésus en majesté entourés de six anges, dite La Maesta".
Cette peinture n'avait pas été restaurée depuis le milieu du XIX éme siècle. C'est un grand tableau. Pour la première fois Cimabue représente des scènes de manière naturaliste, avec par exemple l'enfant qui exerce une pression sur le rouleau déformé.
L'exposition présente une acquisition de 2019 d'un nouveau tableau de Cimabue, "la dérision du Christ", ce tableau faisait partie d'un ensemble de quatre tableaux dont un est perdu.
Les deux autres tableaux viennent de la National Gallery de Londres et The Frick collection de New York
L'exposition se poursuit avec plusieurs vierges à l'enfant, certaines peintures sont très ressemblantes.
La vierge et l'enfant, entre saint André et saint Jacques - vers 1280/1285 - Maître de la Madeleine.
Encore une belle exposition au musée du Louvre, si vous souhaitez la voir elle se déroule à l'extrémité de la grande galerie. En prenant votre temps, le temps de visite est d'environ 1 h 30 selon votre rythme.
L'exposition présente l'influence qu'a eu Cimabue durant cette période de la pré-renaissance, il influença Giotto et Duccio.
J'y étais à l'ouverture, il n'y avait pas trop de monde et j'ai pu profiter des œuvres. J'espère que cela vous donne envie de la voir, vous avez jusqu'au 12 mai pour en profiter.
A bientôt pour de nouvelles visites.
Exposition "Figures du Fou" au musée du Louvre
Le 12 janvier 2025 je suis retourné au musée du Louvre pour profiter d'une exposition temporaire : "Figures du fou, du moyen âge à la renaissance"
Cette exposition présente le fou à travers l'histoire, pas que le fou au sens psychiatrique, mais également le fou et Dieu, le fou d'amour, le fou à la cour, ...
Cette exposition couvre une période de plusieurs siècles, avec des peintures, des sculptures, des tapisseries, ... Elle est présentée dans le hall Napoléon rénové tout récemment.
J'y suis allé sans a priori, avec le plaisir de la découverte et j'ai trouvé cela passionnant. Les explications sont nombreuses et de qualité. Vraiment bravo.
Je présente cet article par ordre de visite avec les différents thèmes, la première partie est "Au commencement, le fou et Dieu".
Au moyen âge la figure du fou est vue comme celui qui refuse Dieu. On le retrouve dans les enluminures des livres, mais également des statues des vierges folles et figures d'exclus.
L'enluminure de la page de droite commence par la lettre D, la phrase en latin parle de ceux qui n'ont pas Dieu en leur coeur.
Ensuite "Le fou et l'amour", à partir du XIII éme siècle le fou est associé à l'amour sous forme spirituel ou terrestre.
La partie suivante présente "Le fou, symbole de la luxure" avec des tapisseries, des sculptures et des peintures. A partir du XV éme siècle un nouveau personnage est ajouté dans le jardin d'amour : le fou. Par ses gestes souvent obscènes, il réduit l'amour à la luxure.
La courte partie suivante présente "le fou, l'amour et la mort", sur la statuette le fou se glisse entre l'amour et la mort. Cette partie présente également une copie des danses macabres, ce type de tableau était fréquent à la fin du moyen âge.
Ensuite "le fou à la cour", cette partie présente des fous dans les cours européennes. A partir du XIV éme siècle la présence du fou dans les cours est acceptée ainsi que son ironie ou ses critiques.
Ensuite "Régner à la folie", cette partie montre que la folie peut toucher les familles royales, ce fut le cas du roi français Charles VI avec des crises de folie, mais également Jeanne de Castille qui n'a pas supportée la disparition de son époux.
Ensuite "Le fou en ville", à la fin du moyen âge la figure du fou passe de l'environnement fermé de la cour vers la ville. Cet élargissement concerne entre autres les fêtes religieuses.
Vitrail, Fou présentant les armoiries du peintre verrier Barthélémy Linck - 1553 - Barthélémy Linck.
"De la marotte aux grelots : Le fou, la musique et la danse." Cette partie présente l'évolution du fou qui est de plus en plus codifié, son rôle est souvent associé à la musique, il est souvent bruyant, exubérant, ... Dans cette partie des peintures mais également des copies modernes de danseurs du XV éme siècle.
Danseur de mauresque (copie moderne) : Le paysan - 1957/1958 d'après un original de 1480 - J.Baumgartner
La salle suivante présente "Le fou partout", avec une mise en avant de deux ouvrages dont un d'Erasme, ce célèbre penseur avait écrit "L'éloge de la folie".
Un peu plus loin une partie intitulée de "Bosch à Bruegel : triomphe du fou à la renaissance", dans cette partie le peintre Jérôme Bosch ou ses suiveurs est mis en avant
Ensuite "Résurgence et modernité du fou", cette partie de l'exposition est plus sombre, à partir de la fin du XVIII éme siècle, puis du XIX éme siècle elle présente la représentation du fou moins joyeuse, assez loin des couleurs de la renaissance ou de la fin du moyen âge.
La dernière partie s'intitule "Le fou tragique, une figure romantique", c'est la période des romantiques avec également l'influence de Victor Hugo qui dans un roman et une pièce redéfinit le fou avec "Quasimodo" puis "Triboulet".
C'est vraiment une belle exposition dans le hall Napoléon. Lorsque j'y suis allé à l'ouverture du musée il n'y avait pas trop de monde et j'ai pu profiter des œuvres et des explications en prenant mon temps.
Un petit regret pour le photographe que je suis, certaines œuvres protégées par des vitres sont très difficiles à prendre en photographie, mais c'est la tendance pour protéger les œuvres.
Mais au final cela atténue assez peu le plaisir.
Si vous souhaitez profiter de cet événement il vous reste quelques jours, elle se termine le 03 février !
A bientôt pour de nouvelles découvertes.
"Harriet Backer, la musique des couleurs" au musée d'Orsay.
Le 8 décembre après avoir profité de l'exposition "Caillebotte, peindre les hommes", j'ai visité une exposition présentant les peintures d'une artiste norvégienne : Harriet Backer (1845 - 1932).
Objectivement je n'en avais jamais entendu parler, alors que c'était la peintre femme la plus célèbre à la fin du XIX éme siècle début du XX éme siècle en Norvège.
L'exposition présente des œuvres avec les différentes périodes de l'artiste, avec des peintures d'intérieurs, des peintures sur la musique, dans des églises, mais également des œuvres à l'extérieur présentant la nature.
C'est extrêmement varié, avec certaines peintures sombres, d'autres avec beaucoup de lumière et de couleurs, ...
L'exposition revient sur son parcours, avec le temps passé à Munich, à Paris, en Bretagne, puis son retour en Norvège.
La première salle permet de découvrir l'artiste, sa formation et ses premiers voyages
L'exposition présente également quelques peintures réalisées par d'autres artistes, cercle de ses amis ou peintres ayant travaillé avec Harriet Backer.
Peinture de Kitty Kielland, "Harriet Backer dans son atelier, Paris" - 1883 - Lillehamer Kunstmuseum.
La suite de l'exposition se poursuit par une salle intitulée "Chez moi l'atelier musical". L'artiste est issue d'une famille de musiciens, une salle complète présente des peintures de musiciens.
Ensuite une autre salle nommée Intérieurs rustiques, durant sa carrière elle a peint de nombreux tableaux de salles dans des demeures rurales, avec parfois des couleurs sombres, d'autres étant très colorés.
Après son retour en Norvège en 1888, Harriet Backer a peint de nombreux intérieur d'églises et d'événements religieux, cette partie de l'exposition se nomme "Rites et reflets intérieurs d'églises". Je trouve les couleurs des églises assez incroyables.
Pour terminer cet article, la dernière partie de l'exposition "La vie silencieuse". Un mélange de natures mortes, de paysages et à nouveau quelques intérieurs. Avec à nouveau de superbes couleurs.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette exposition et la découverte de cette artiste. Si vous vous rendez au musée d'Orsay pour voir l'exposition consacrée à Gustave Caillebotte, je vous recommande de passer du temps pour voir l'exposition sur Harriet Backer.
Cette artiste est vraiment remarquable avec des œuvres très diverses.
L'exposition se termine le 12 janvier 2025, il reste quelques semaines.
A bientôt pour de nouvelles découvertes.
Exposition "Pop forever, Tom Wesselmann & ..." à la fondation Louis Vuitton
Le 11 novembre je suis allé à la Fondation Louis Vuitton pour admirer une nouvelle exposition. Elle est intitulée "Pop forever, Tom Wesselmann & ..."
L'exposition présente sous forme d'une rétrospective 150 des œuvres de Tom Wesselmann qui a marqué le pop art, avec des œuvres qui couvrent plusieurs décennies. Il est décédé en 2004 et est un artiste majeur ce mouvement artistique.
Tom Wesselmann a créé de nombreuses œuvres généralement grandes voire très grandes, il a créé plusieurs séries dont "Still Lifes", "Great american nudes", "Smouths " / "Smokers", "Sunset nudes". Avec des collages, des œuvres en 3D, des montages, ...
Cette très grande exposition présente en parallèle des œuvres de Tom Wesselmann, 70 œuvres de 35 artistes différents, y compris des artistes contemporains, car le mouvement pop art est toujours actif.
Les salles de la fondation Vuitton conviennent parfaitement à ce genre d'exposition, en particulier pour les très grandes œuvres. Comme d'habitude la lumière est parfaite; j'y étais à l'ouverture et il y avait déjà beaucoup de monde.
Je présente dans cet article beaucoup d'œuvres, donc il est long, mais cela en vaut la peine ... enfin je pense😁
La première galerie présente des œuvres emblématiques des années 1950 et 1960. Cette galerie s'intitule "Icônes pop des années 50 et 60".
La partie suivante de l'exposition s'intitule "l'art et la vie", dans l'exposition on peut voir de nombreuses œuvres en 3D, les photographies suivantes l'illustrent.
Ensuite le thème abordé est "Sur la route", avec les premiers grands tableaux.
Dans la galerie 2 sont présentées des "natures mortes", avec la très grande pomme de "Still Life #29"
Une petite salle présente le lien entre "Dada et pop", on peut y voir également de plus petites œuvres.
Après la première partie de la visite il fallait changer de niveau pour arriver à la galerie 4, cette partie s'intitule "Intérieurs", avec un nouveau style et des œuvres qui présentent des intérieurs d'appartement. A plusieurs reprises dans l'exposition on peut voir des œuvres avec des téléviseurs qui fonctionnent, c'est assez surprenant !
Tom Wesselmann a réalisé plusieurs séries dans sa carrière, à partir de 1961 il créé une série intitulée "Great American Nudes", cette série eut beaucoup de succès.
La galerie 5 s'intitule "Drop outs & bedroom paintings", avec une approche encore différent. j'ai beaucoup aimé cette partie.
Toujours dans la galerie 5, la partie suivante s'intitule "Pop Forever" avec en point d'orgue "Balloon dog (yellow)" de Jeff Koons.
Un avertissement est présenté au début de la galerie 6 ... "Erotisme" pour adultes !
A la sortie de cette salle une série intitulée "Marines".
On change à nouveau de niveau, avant d'entrer dans la galerie 9 une jolie œuvre, puis une superbe série nommée "Mouths", c'est réellement superbe. J'ai également beaucoup aimé cette partie.
Toujours dans la galerie 9, une succession œuvres gigantesques nommées "Standing Still Life", les personnes donnent l'échelle de ces œuvres.
Un petit passage par la galerie 11 où sont présentées des œuvres de Mickalene Thomas, artiste contemporaine.
Pour terminer cette visite la galerie 10, avec à nouveau de nombreuses œuvres de Tom Wesselmann, une sorte de bouquet final. Cette partie s'intitule "Abstractions & Sunset Nudes"
Pour terminer ce long article, je vous propose de nouvelles images du fantastique bâtiment qu'est "la fondation Louis Vuitton", avec la superbe architecture de Frank Gehry.
Je ne connaissais pas Tom Wesselmann, quel choc !
J'ai évidemment beaucoup aimé, je vous recommande vraiment cette exposition, il y a beaucoup d'œuvres dans cet environnement du pop art. Je connaissais quelques artistes dont Warhol, Koons, Lichtenstein, ....
C'est surprenant, parfois dérangeant, mais toujours superbe. Vous avez jusqu'au 24 février 2025 pour en profiter.
A bientôt pour d'autres visites !
Chefs-d'œuvre de la galerie Borghèse.
Le 3 novembre avec des amis nous sommes allés au musée Jacquemart André pour voir l'exposition "Chefs- d'œuvre de la galerie Borghèse". En une phrase : c'est superbe
Le musée Jacquemart André vient de rouvrir après travaux, la galerie Borghèse à Rome elle est en travaux. C'est la première fois que je me rendais dans ce musée parisien et c'est une superbe opportunité de découvrir une sélection d'œuvres de la galerie Borghèse.
L'exposition explique l'origine de la collection Borghèse, à l'initiative de Scipion Caffarelli-Borghèse (1577-1633), cardinal/neveu du pape Paul V. Elle explique également que les méthodes de Borghèse pour acquérir certaines œuvres étaient parfois douteuses. C'est passionnant.
Il y avait du monde et comme les salles sont assez petites, il faut faire preuve de patience, mais cela vaut la peine et puis nous avions le temps.
Volontairement je ne présente pas toutes œuvres, même s'il y en a beaucoup dans cet article.
Pour commencer quelques images du musée Jacquemart André.
Ensuite des photographies des œuvres vues lors de la visite, je vous les présente dans l'ordre de ma visite.
La première série de photographies présente des sculptures de Gian Lorenzo Bernini, dit le Bernin dans les collections Borghèse. Le superbe "Neptune et un dauphin" est présenté sous verre ... je n'ai pas pu le prendre en photographie.
Trois autres œuvres sont présentées : des bustes des "Papes Grégoire XV et Paul V", ainsi que "la chèvre Amalthée avec Jupiter enfant et un faune".
La salle suivante s'appelle Chefs d'œuvre de la galerie Borghèse. Cette salle est incroyable avec des peintures de : Botticelli, Raphaël, Caravage, Bernin, Véronèse, ...
Sandro Botticelli - Vierge à l'enfant avec Saint Jean Baptiste enfant et six anges - vers 1488 / 1490.
Les salles suivantes se nomment "Entre Ferrare et Bologne, une renaissance magique" et "la galerie des portraits".
Dans cette partie j'ai particulièrement aimé "la Sibylle" de Dominiquin et le "Portrait d'homme" de Parmesan.
La salle suivante s'intitule "Scipion Borghèse un cardinal esthète", j'ai été moins sensible à cette partie de l'exposition. Evidemment c'est une histroie de goût !
Un petite pièce intermédiaire présente l'histoire et les grandes dates de la villa Borghèse, la salle se nomme "Splendeurs de la villa Borghèse"
La salle suivante se nomme "La dramaturgie du corps" avec de superbes peintures, avec en particulier la flagellation du Christ du Titien.
La dernière salle de l'exposition se nomme "Amour et Eros", la salle précédente présente un sujet assez sombre, celle ci est assez différente, le thème explique cette différence. j'ai quasiment tout aimé dans cette salle en particulier "Psyché et l'Amour" de Jacopo Zucchi.
Cette exposition est réellement exceptionnelle avec beaucoup d'œuvres, principalement des peintures. Je prends toujours plaisir à découvrir des œuvres que je ne connaissais pas.
J'ai eu un énorme coup de cœur pour la peinture de Raphaël "La dame à la Licorne", évidemment les autres peintures sont remarquables.
Petit bémol, les salles où sont présentées les œuvres sont assez petites et le succès de l'exposition nécessite d'attendre pour admirer les tableaux. Mais au final c'est le plaisir qui l'emporte. Si vous souhaitez la visiter, vous avez jusqu'au 5 janvier 2025.
La visite de cette exposition donne grandement envie de retourner à Rome et de visiter la galerie Borghèse.
A bientôt pour de nouvelles visites !
Chefs d'œuvre de l'exposition Torlonia - musée du Louvre
A la fin du mois de juin je suis retourné au musée du Louvre pour voir une exposition qui venait d'ouvrir : Chefs-d’œuvre de la collection Torlonia
L'exposition présente les très nombreuses œuvres acquises par Giovanni Torlonia puis son fils Alessandro. Alessandro créa à Rome un musée pour présenter les œuvres romaines, aujourd'hui ce musée est fermé, les œuvres sont gérées par la fondation privée Torlonia. L'exposition s'installe au Louvre pour plusieurs mois.
A l'époque romaine souvent les statues furent créées sur la base de statues grecques. Certaines ont été restaurées, trouvées lors de fouilles archéologiques ou retouchées par des artistes.
Quelques œuvres du musée du Louvre proposent un regard croisé avec les statues de la collection Torlonia.
L'exposition est présentée dans les appartements d'été d'Anne d'Autriche restaurés : un véritable écrin pour cette exceptionnelle exposition.
L'exposition commence par une superbe statue de bouc, dite Il caprone, restaurée par le Bernin !
Ensuite les différentes salles proposent de très nombreux chefs d'œuvre, avec des bustes, des sculptures en pied, des sarcophages, des vases, ....
Portrait de jeune femme, dit la fanciulla di Vulci - milieu du 1er siècle av. JC - Fondation Torlonia.
Relief présentant trois héros : Héraclès, Thésée et Pirithoos - 27 av. JC / 14 ap. JC - Fondation Torlonia.
Statues d'un satyre et d'une nymphe, dite "de l'invitation à la danse" - début 2éme siècle après JC - Fondation Torlonia.
Statue du Nil, statue d'Isis Pelagia restaurée en Cérés et statue d'Isis restaurée en Cérés - seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Groupe sculpté présentant Ulysse caché sous un mouton - seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage figurant un cortège accompagnant un magistrat et son épouse - 250 / 260 ap. JC - Fondation Torlonia.
Relief votif avec une figuration de Portus Augusti - Début du 3éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Relief figurant le mythe du sacrifice d'un taureau par le dieu Mithra - vers 181 ap. JC - Fondation Torlonia.
Statue inachevée de Dace captif - 106 / 117 ap. JC seconde moitié du 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage du centurion Lucius Pullius Peregrinus - Milieu du 3éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Statuette de Léto fuyant avec ses enfants Apollon et Artémis - milieu du 2éme siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
La dernière salle est très grande, elle présente de très nombreuses statues, il s'agit de la cour du sphinx qui sera au centre du redéploiement des collections romaines à l'horizon 2027.
Cratère orné de scènes de banquet dit Tazza Cesi - fin du 2éme/début du 1er siècle av. JC - Fondation Torlonia.
Statue d'Eirénè portant Ploutos, autrefois restaurée en Pleucothéa et Dinonysos - 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Portait de jeune homme dit Ptolémée XIII - vers 130/140 ap. JC 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
Sarcophage figurant les travaux d'Héraclès - vers 170 ap. JC 1er siècle ap. JC - Fondation Torlonia.
L'exposition explique qu'au 16 éme siècle des statues sont reconstituées à partir de différents fragments provenant de différentes statues, puis à partir du 18 éme siècle la véracité archéologique s'impose au risque de laisser des statues incomplètes.
Ensuite de nombreuses photographies des appartements d'été d'Anne d'Autriche restaurés, ouverts exceptionnellement pour l'exposition avant ouverture en 2027 avec réorganisation des collections. Faut il rappeler que le Louvre avant d'être cet extraordinaire musée fut un palais royal !
Vous l'aurez compris : j'ai adoré cette exposition où je suis resté très longtemps, j'espère que l'article vous donne envie d'y aller.
Je suis plutôt "bon public" mais j'ai réellement été impressionné par la qualité et le nombre de sculptures de cette collection Torlonia.
Et que dire des appartements d'Anne d'Autriche, c'est sublime, juste sublime.
Vous avez jusqu'au 11 novembre 2024 pour en profiter, finalement avec les jeux olympiques cela laisse peu de temps !
A bientôt pour de nouvelles visites.
Château de Chantilly, Exposition André Charles Boulle.
Dimanche 23 juin 2024 je suis retourné au château de Chantilly pour profiter de l'exposition consacrée à André Charles Boulle.
Né en 1642 et mort en 1732 Boulle fut un créateur sans relâche de mobilier pour les plus grands de son époque. Il porta son art de l'ébénisterie, de la marqueterie et des décors en bronze doré à un niveau exceptionnel.
Il eut d'illustres clients allant du roi, le grand dauphin, le prince de Condé, ... Il fut célèbre de son vivant de part la qualité de ses meubles et de son inventivité sans relâche.
On lui doit la création de mobilier, l'exposition présente plusieurs exemples de bureaux plats, de coffrets, de bibliothèque, de consoles, de lustres, ...
Elle se déroule dans les grands appartements du grand Condé.
Lorsque je vais à Chantilly, je prends toujours un grand plaisir à visiter la grande singerie, l'exposition présente du mobilier Boulle dans cette salle, pour la première fois j'ai pu admirer les peintures de cette salle à très courte distance !
Bref vous l'aurez compris, une fois de plus j'ai pris grand plaisir à voir cette exposition.
La première salle présente quelques dessins d'André Charles Boulle, qui sont les travaux préparatoires avant de fabriquer les meubles. Dans cette salle est expliqué le cheminement de cet artisan de génie.
Puis dans des meubles sont présentés dans le salon "la grande singerie", j'ai toujours trouvé les décorations de cette salle assez incroyables avec un mélange de décor chinois et de singes.
Mais revenons à André Charles Boulle, dans cette salles plusieurs meubles sont présentés dont une commode, des scabellons (support pour des sculptures), une gaine octogonale.
En complément des meubles quelques détails des décorations de la salle de la grande singerie, réalisées par Christophe Huet en 1737.
Une grande partie des meubles sont présentés dans la galerie du prince de Condé.
C'est une superbe exposition, j'ai pris un grand plaisir à cette visite et à découvrir les meubles créés par André Charles Boulle.
Comme habituellement je suis arrivé à l'ouverture, il n'y avait pas trop de monde. Cela vaut vraiment le déplacement tant les meubles présentés sont remarquables. Vous avez jusqu'au 6 octobre 2024 pour en profiter.
Evidement lors de votre visite vous pourrez profiter des autres salles du château et des jardins, il y a actuellement une exposition en cours "in foliis folia - arbres et forêts du cabinet des livres". Là également c'est remarquable. Je vous présenterai un article dans les prochaines semaines.
A bientôt pour de nouvelles visites !
Le Louvre olympique !
Il y a quelques jours j'avais présenté un article présentant la restauration de tableaux d'Eugène Delacroix.
Le même jour au musée du Louvre j'avais visité une exposition consacrée aux jeux olympiques. Elle se déroule dans la Galerie Richelieu où j'avais déjà vu d'autres expositions.
Les jeux olympiques de Paris 2024 arrivent à grand pas. A cette occasion le musée du Louvre présente une exposition temporaire "L'olympisme - Une invention moderne, un héritage antique"
L'exposition explique le contexte à la fin du XIX éme siècle ayant contribué au renouveau de l'olympisme. Elle explique que ce renouveau n'est pas l'œuvre d'un seul homme, même si aujourd'hui tout le monde a retenu le nom du baron Pierre de Coubertin. Mais qui se souvient de Michel Bréal, Dimitrios Vikélas, Emile Gilliéron, Spiridos Lambros, Edmond Pottier, ... ?
A travers des œuvres antiques et des créations d'artistes du XIX éme siècle, les comparaisons sont intéressantes et l'exposition explique comment ces œuvres antiques ont inspiré les artistes modernes.
Ensuite une succession d'œuvres antiques et des timbres, tableaux, affiches de la fin du XIX éme début du XX éme siècle qui ont été inspirés par ces oeuvres antiques
Cratère en calice présentant Héraclès contre le géant Antée / -515/510 av. JC - Planche de timbres présentant la lutte, 1906.
Buste d'Homère, copie romaine du II siécle ap. JC - Projet d'une affiche "Homère et Acropole d'Athènes"
L'épreuve du marathon est une invention moderne voulue par Michel Bréal, elle s'inspire de la course d'un messager de la plaine de Marathon vers Athènes après une victoire contre les Perses en -490 ac. JC
Ensuite deux coupes remises au premier vainqueur de cette course en 1896, l'athlète grecque Spyros Louis (ou Spyridon) fut le vainqueur du marathon olympique, à l'époque l'épreuve se courait sur 38 km.
Skyphos, dite "coupe Lambros", vers - 520/540 av. JC / remise également au vainqueur du marathon en 1896.
Ensuite une succession d'œuvres antiques, dont certaines étaient remises aux vainqueurs des jeux antiques. Les oeuvres viennet de différents musées : Louvre, British Museum, Musée national d'archéologique Grec
Scènes d'athlètes, discobole - vers 490 av. JC / Amphore offerte au vainqueur des jeux antiques : coureurs - vers 500 av. JC
Lécythe : Héraclès et Atlas au jardin des Hespérides - vers -490 / 480 av. JV / Planche de timbres illustrant l'haltérophilie.
Dans la dernière salle, l'exposition présente des moulages en plâtres, pour la plupart des moulages de sculptures romaines, à partir d'originaux grecs. Avec "Hermès à la sandale", "Discobole", "Lutteurs Médicis" et des planches de timbres.
L'exposition explique que la participation des femmes aux jeux fut un long combat. A l'époque moderne, Pierre de Coubertin considérait que "le rôle des femmes devrait être, comme dans les anciens tournois, de couronner les vainqueurs" ... bref ce n'était pas gagné.
Elles participèrent à quelques épreuves dés les jeux de 1900 à Paris. La danse fut une passerelle qui permis aux femmes d'être présentes lors de jeux olympiques intercalaires de 1906, qui célébraient le dixième anniversaire des jeux modernes
Pour terminer cet article présentant l'olympisme, j'ai pris quelques photographies de la place de la Concorde où des gradins sont en cours d'installation pour les futures épreuves. J'ai été bluffé par les dimensions !
L'exposition donne beaucoup d'informations sur les origines des jeux olympiques modernes, c'est très intéressant. Le parallèle entre les nombreuses œuvres antiques et les créations "modernes" sont également à voir.
Si vous souhaitez la visiter, en prenant son temps il faut un peu plus d'une heure, évidemment cela dépend de votre rythme. Pour en profiter vous avez jusqu'au 16 septembre 2024.
A bientôt pour de nouvelles visites.
Exposition "Revoir Van Eyck - La vierge du chancelier Rolin"
Le 28 avril 2024 je suis retourné au musée du Louvre pour voir une exposition présentant une œuvre de "Jan van Eyck : La vierge du chancelier Rolin" ou "Le chancelier Rolin en prière devant la Vierge et l'Enfant".
L'exposition se déroule dans la salle de la Chapelle où j'ai vu il y a quelques mois une exposition du musée de Capodimonte.
"La vierge du chancelier Rolin" est la pierre angulaire de l'exposition, mais pour accompagner la découverte et comme il s'agit d'une œuvre assez complexe, l'exposition présente d'autres tableaux de Jan van Eyck, mais également des œuvres de contemporains.
Le tableau est au Louvre depuis le tout début du XIX éme siècle, mais n'avait jamais été restauré, c'est chose faite.
Les vernis qui le recouvraient et l'assombrissaient ont été allégés, maintenant il est possible de voir d'innombrables détails, dont l'arrière plan, des détails architecturaux, deux petits personnages énigmatiques dans un jardin, les détails et la qualité des étoffes, la couronne, ...
Le revers du tableau a également été restauré, il représente du marbre, avec une peinture tellement réaliste
Ce tableau présente un haut personnage politique du XV éme siècle : Nicolas Rolin chancelier du duc de Bourgogne.
Cette peinture qui n'est pas très grande (66 x 62 cm) a été exécutée par le maître flamand Jan van Eyck. Il s'agit du seul tableau de l'artiste conservé en France.
L'exposition présente d'autres œuvres de Jan van Eyck, mais également de contemporains. Elle est divisée en différentes parties pour essayer d'expliquer le tableau et son époque, dont : Rencontre, Architecture, Paysage, Deux fonctions pour un objet, Jardins et petits guides, ...
L'exposition présente plusieurs livres avec de superbes enluminures, dommage il est bien difficile de les prendre en photographie avec les reflets des vitres.
Les œuvres viennent des Etats Unis, d'Allemagne, de Belgique et également de différents musées français.
Rogier van der Weyden - Philippe Le Bon reçoit l'ouvrage de Jean Wauquelin - 1447/1448 - Bibliothèque royale de Belgique.
Jan Van Eyck - La vierge et l'enfant, dite Vierge de Lucques - vers 1437 - Städel Museum, Francfort.
Jacopo Bellini - La vierge d'humilité adorée par un prince de la maison d'Este - vers 1435/1440 - Musée du Louvre.
Jan Van Eyck et atelier - Saint François recevant les stigmates - vers 1430/1440 - Philadelphia museum of art.
Robert Campin et atelier - La vierge et l'enfant avec un abbé, St Pierre et St Augustin (détail) - vers 1430 - Musée Granet, Aix en Provence.
Maître de Boucicaut - Jeanne Bessonnelle en prière devant la Vierge et l'Enfant - vers 145/1417 - Bibliothèque nationale de France
Petrus Christus - La vierge et l'enfant avec Sainte Barbe et Jan Vos, dite vierge Exeter - vers 1450 - Gemäldegalerie, Berlin
D'après Rogier van der Weyden - Saint Luc dessinant la Vierge et l'Enfant - vers 1500 - Bruges, Groeningemuseum.
Atelier du maître à la vue de Sainte Gudule - Une femme en prière devant la Vierge et l'Enfant, accompagnée par Sainte Madeleine - vers 1480 - Liège, musée du Grand Curtius.
Maître de Saint Laurent - Vierge dans un jardin de paradis - vers 1410/1420 - Cologne, fondation Corboud.
L'exposition est programmée jusqu'au 17 juin 2024, il vous reste encore un peu de temps pour la voir, mais le temps passe vite !
C'est une peinture que je ne connaissais pas et réellement j'ai beaucoup aimé l'exposition et les explications associées.
J'y étais quasiment à l'ouverture et pourtant il y avait déjà des visiteurs. Je vous recommande cette visite, il serait surprenant que vous n'y preniez pas plaisir.
Je retournerai sans doute dans les prochaines semaines dans le grand musée parisien, "La liberté guidant le peuple" de Delacroix vient également d'être restaurée, les appartements de Napoléon III doivent rouvrir en mai, l'exposition sur l'olympisme a commencé tout récemment, ... Bref les articles ne vont pas manquer !
En fait le programme de restauration est permanent. A quand la restauration de Mona Lisa, avec l'allégement des vernis, mais là c'est un sujet tellement sensible.
Dans tous les cas à bientôt pour de nouvelles découvertes !
Paris 1874, Inventer l'impressionnisme - Musée d'Orsay.
Le dimanche 21 avril 2024, avec des amis nous sommes allés au musée d'Orsay voir l'exposition "Paris 1874, inventer l'impressionnisme".
Ce mouvement fête ses 150 ans, cela valait bien une exposition !
Les explications sont de grande qualité en présentant la création du mouvement, avec la première exposition organisée par "la société des artistes peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes" qui ouvre le 15 avril 1874, elle regroupe alors 200 œuvres de 31 artistes, l'exposition accueillit 3500 visiteurs, à l'époque seules quelques peintures avaient trouvé preneur, la société largement déficitaire fut dissoute.
L'exposition explique qu'en parallèle avait lieu "Le 91 éme salon des artistes vivants" dit "Le salon" qui regroupait 4000 œuvres, dont 2000 peintures, à l'époque c'était la référence.
Néanmoins le mouvement impressionniste était sur les rails, si certains noms sont oubliés, il reste les incontournables Monet, Renoir, Sisley, Cézanne, Degas, Morisot ...
Comme souvent pour les très grandes expositions les œuvres viennent de nombreux musées à travers le monde, Washington, Boston, Cleveland, New York, ... mais également d'Europe dont Londres, Cardiff, Göteborg, Barletta, .... De nombreux musées régionaux français ont également prêté des œuvres : Honfleur, Pontoise, Lille, Reims, Vichy, ...
Les collectionneurs particuliers sont également bien représentés, mais le musée d'Orsay présente de très nombreuses œuvres. Nous pouvons apprécié la chance que la France abrite cet incroyable musée !
Après cette introduction, place aux œuvres !
Afin d'identifier les tableaux je précise le nom de l'artiste, la date de création, le nom de l'œuvre et le rattachement à l'exposition : première exposition impressionniste de 1874, salon de 1874, salon des refusés ou troisième exposition impressionniste de 1877.
Comme habituellement pour profiter des images en plein écran, vous pouvez cliquer sur l'image avec votre souris.
Edgar Degas, 1874, Répétition d'un ballet sur la scène - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°60
Claude Monet, 1873-1874, Boulevard des Capucines - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°97
Pierre Bureau, vers 1867, Clair de Lune sur les bords de l'Oise à l'Isle Adam - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°35 ou 35 bis
Berthe Morisot, 1871, Portrait de Mme Edma Pontillon, sœur de l'artiste - 1ere exposition impressionniste, 1874 - Hors catalogue.
Paul Cézanne, 1873-1874, Une moderne Olympia, esquisse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°43.
Edouard Béliard, vers 1872, Pontoise, vue depuis le quartier de l'écluse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°15.
Félix Bracquemont, 1861, La source d'après Ingres - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°25
Zacharie Astruc, vers 1871, Intérieur parisien - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°3.
Une partie de l'exposition présente des œuvres du "Salon de 1874" qui ouvre le 1er mai 1874, il présente 2000 peintures, à l'époque c'est un endroit incontournable où les visiteurs se pressent et où les carrières se font.
L'exposition du musée d'Orsay présente également des œuvres refusées à ce salon de 1874.
Mais cette année là ce n'est pas "le salon de 1874" qui rentrera dans l'histoire ...
Stanislas Lépine, 1873 / 1878, Montmartre, rue St Vincent - 1ere exposition impressionniste, 1874 - substitut au n°82
Auguste de Molins, 1874, La chasse à courre et Rendez-vous de chasse - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°93 ou n°94.
Eugène Boudin, 1865 à 1868, Différentes aquarelles, plage et paysage - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°22
Henri Rouart, 1874, La terrasse au bord de la Seine à Melun - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°150.
Berthe Morisot, 1869, Vue du petit port de Lorient - 1ere exposition impressionniste, 1874 - probable n°107.
Paul Cézanne, vers 1873, La maison du pendu, Auvers sur Oise - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°42.
Alfred Sisley, 1872, Pommiers en fleurs, Louveciennes - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°164.
Alfred Sisley, 1872, Port Marly, Gelée blanche - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°165.
Claude Monet, 1874, Le Havre, Bateaux de pêche sortant du port - 1ere exposition impressionniste, 1874 - n°96.
Claude Monet, 1865 à 1868, Trois tableaux - 1ere exposition impressionniste, 1874 - possible n°99 ou n°100 ou n°101.
La dernière partie de l'exposition présente des œuvres de la troisième exposition impressionniste de 1877, elle fut d'une exceptionnelle qualité, les tableaux suivants montrent ce qu'était le mouvement à cette période.
Claude Monet, 1877, Les dindons (décoration non terminée) - 3éme exposition impressionniste, 1877, n°101.
Camille Pissarro, 1877, Les toits rouges, coin de village, effet d'hiver - 3éme exposition impressionniste, 1877, n°163.